• PRES DE 2000 EMPLOIS PERDUS DEPUIS 2016 AUX CHEMINS DE FER BELGES

    Interrogé en Commission Infrastructure de la Chambre, le Ministre Bellot estime que le nombre actuel de cheminots travaillant au sein des Chemins de fer belges est en phase avec les décisions avalisées lors du dernier protocole d’accord social.

    Ci-dessous, nous reproduisons sa réponse :

    « Sur la base des éléments figurant dans le protocole d’accord social, l’effectif des chemins de fer belges, à la date du 31 décembre 2018, est estimé à 31 765 personnes. Par entreprise, cela donne la répartition suivante: pour Infrabel, 11 009 personnes; pour la SNCB, 19 128 personnes; pour HR, 728 personnes; nombre de personnes détachées, plus ou moins 900.

    Ces chiffres sont tributaires de plusieurs facteurs influençant l’emploi, comme la conclusion des plans d’entreprise et des contrats de gestion. Ces facteurs n’étaient pas encore connus au moment de la conclusion du protocole de l’accord social. HR nous communique que le nombre d’effectifs pour l’ensemble du groupe ferroviaire s’élevait à 33 697 pour 2016, et à 31 832 pour 2017. Cependant, il est difficile de nous prononcer sur l’évolution de l’effectif pour les prochaines années car les sociétés sont aujourd’hui confrontées à des départs massifs à la retraite, plus importants qu’estimés. Les sociétés mettent toutefois tout en œuvre pour pallier ces départs massifs au travers de larges campagnes de recrutement en collaboration avec HR-Rail. HR organise des actions pour attirer un maximum de candidats vers les métiers du rail.

    À ce titre, elle organise des dizaines de Job Days et participe à plusieurs dizaines de salons de l’emploi. Elle organise énormément de visites d’écoles et amène un grand nombre d’étudiants à visiter les ateliers de la SNCB et d’Infrabel, met sur pied des concours, est présente dans les médias sociaux (Facebook et Linkedin), dans les médias classiques ainsi qu’à la télévision et dans les salles de cinéma. Elle lance des actions telles que Refer a Friend. Elle a lancé, début 2016, en collaboration avec les services de communication de la SNCB et d’Infrabel une toute nouvelle campagne « Hier ton rêve, aujourd’hui ton job ». Elle réactualise son site internet dédié au recrutement. Elle a développé un simulateur de trains et de trains techniques utilisés lors de job events, disponibles sur le site internet en tant qu’application androïde et IOS. Elle participe à différents projets de formation avec le VDAB et le FOREM. Elle a organisé différentes actions d’été dans les gares pour sensibiliser le public aux métiers ferroviaires, développe des actions en faveur de la diversité. Elle a lancé le pelliculage de certains trains en faveur de son site internet et de son recrutement. Elle organisera début 2017 « Un train pour l’emploi ».

    À titre informatif, Infrabel a recruté 467 personnes en 2016 et 300 rien que de janvier à juin 2017. Cette forte progression s’explique par le grand succès des job days organisés. En outre, pour la SNCB, il est prévu d’engager, avant la fin de cette année, 472 conducteurs et 312 accompagnateurs de train afin de pallier les départs à la pension évoqués plus haut et d’assurer ainsi la bonne mise en œuvre du plan de transport de décembre 2017. Il faut aussi savoir que le groupe SNCB sera le quatrième plus gros recruteur en Belgique au cours de l’année 2017 ».

    Chacun remarquera que le Ministre prend beaucoup de liberté dans les règles mathématiques et que sa calculette avance de deux ans!

    En effet, l’effectif actuel est déjà en deçà des prévisions pour fin 2018 actées dans l’accord social : au 18/06/2017, les Chemins de fer belges employaient 31718 cheminots soit déjà un déficit de 47 agents!

    D’autre part, monsieur Bellot annonce le recrutement en 2017 de près de 800 agents dans le cadre du roulant pour pallier le départ des futurs retraités et affronter ainsi la nouvelle offre de transport en décembre 2017.

    Dès aujourd’hui, nous pouvons affirmer que ce contingent ne sera jamais atteint car il n’y aura pas assez de lauréats et a fortiori d’agents régularisés pour faire face à l’augmentation de l’offre voyageurs.

    Bien que non évoqué par le ministre, le manque criant de personnel dans les autres directions opérationnelles est déjà problématiques aujourd’hui; demain, à cause de l’insuffisance de recrutements, la situation sera ingérable.

    A noter, que les propos peu cohérents de monsieur Bellot n’ont pas soulevé de grandes interrogations des parlementaires siégeant en Commission Infrastructure.

  • REFLEXION A PROPOS DE LA CONCENTRATION DES CABINES

    Réflexions à propos d’I-TMS.

    L’article ci-dessous a été écrit par un de nos affiliés travaillant au sein d’un block de signalisation.


    Combien de gares et de zones un contrôleur de circulation (ex-opérateur ou signaleur) devrait-il être capable d’exploiter et de contrôler?

    Dans un futur plus ou moins proche tout le personnel de cabine sera-t’il contraint de se déplacer pour aller travailler au mépris de la vie de famille?

    Faire circuler un maximum de trains en utilisant un minimum de personnel mais au moyen d’une automatisation totale!

    Le montant des économies réalisées en supprimant le personnel de cabine n’est hélas pas proportionnel au montant du coût des investissements réalisés dans les nouvelles technologies soi-disant miraculeuses. nous sommes encore bien loin de réaliser le nouveau slogan : « les trains circuleront désormais à l’heure »!

    La réalité est en effet tout autre et le système utilisé par I-TMS (Traffic Management System – en anglais dans le texte) mis en place depuis plus d’une année, se révèle bien moins performant qu’espéré et requiert l’attention constante du personnel qui, heureusement fait preuve de motivation et de conscience professionnelle!

    La seule évolution, qui n’est profitable qu’aux dirigeants, c’est le contrôle total du travail effectué par tous les intervenants dans la circulation des trains, du contrôleur de circulation jusqu’au conducteur de train et donc, big brother is watching you now!!!

    Les erreurs humaines sont donc immédiatement décelées et la plupart du temps sanctionnées mais quid des bug du système EBP (Electronique Blokpost)?

    Pourquoi ne pas avoir créé un groupe de travail composé d’agents de terrain et de concepteurs informatiques qui auraient pu construire un système en tenant compte de l’expérience et du savoir-faire du personnel au combien expérimenté?

    Cette solution aurait très certainement coûté beaucoup moins cher au gestionnaire de l’infrastructure et le système se serait révélé bien plus flexible que celui utilisé actuellement.

    Hélas, la culture de l’entreprise actuellement en place chez Infrabel n’autorise plus ce genre de développement et on préfère faire appel à des consultants et des firmes externes grassement rémunérés… 

    A suivre…

  • LA SNCB RENONCE AU PROJET DE NOUVELLE PROCÉDURE DE DÉPART DES TRAINS

    Mi-septembre, la SNCB a annoncé qu’elle renonçait à la mise en place de la nouvelle procédure sécurisée de départ des trains.
    Le projet DICE (Departure In Controlled Environment) visait à garantir le départ des trains en toute sécurité, en supprimant la zone dite grise, soit le délai d’attente entre l’actionnement de l’IOT (Indicateur d’Opérations Terminées) et la fermeture de la dernière porte, par laquelle l’accompagnateur contrôle le quai.
    Pendant plusieurs mois, des tests ont été mis en place. Suite aux résultats négatifs de ceux-ci, la SNCB avait décidé de reporter le projet (voir notre dernière édition).
    Après une analyse approfondie, le top management a constaté que des solutions ne pouvaient être apportées aux problèmes de réseau GSM-R ou seraient trop onéreuses dans le cas de non-fiabilité de l’appareil ITRIS d’où l’abandon pur et simple du projet DICE.

    Il est à noter que des dépenses importantes ont été dégagées pour ce projet :

    •  formation de tous les accompagnateurs de trains et des conducteurs de train de deux dépôts ;
    •  équipement spécifique du matériel roulant et des quais voyageurs ;
    •  rémunérations des cheminots impliqués.

    A l’heure où le principal leitmotiv des Chemins de fer belges est « économies », le gaspillage des deniers publics continue. Notre organisation ne peut que se montrer très déçue car le SIC réclame une nouvelle procédure de départ depuis plus de dix années. Nos délégués avaient d’ailleurs imaginé plusieurs scénarii élaborés lors de nombreuses réunions.

    Nous avions soumis leurs propositions mais sans jamais recevoir de retour positif. Notre demande avait été finalement été entendue après le dramatique accident d’un accompagnateur de train à Dinant en mai 2009 !

    Dans un bref communiqué, la SNCB a néanmoins fait part de son désir de trouver une solution alternative, sans autre précision ! Nous interpellerons la direction de la SNCB pour connaître les alternatives envisagées.

  • L’ALTERNEMENT UN JOUR DE CONGE EN PLUS?

    Un alternement (« ALT ») est un concept familier pour le personnel des trains mais est souvent inconnu du reste du personnel des chemins de fer. Ce personnel est soumis à des conditions plus strictes pour l’octroi d’un CX ou d’un RX. Par exemple, un CX doit commencer à 23h00 et durer au moins 34 heures, un RX débute à 20h00, doit comporter 36h minimum et l’agent ne peut recommencer avant 06h par la suite.

    Il arrive parfois que ces intervalles ne puissent être respectés et à ce moment on utilise un ALT. Ce jour n’est pas pris en compte dans les libertés accordées mais il intervient dans décompte négatif des heures prestées pour un total de 7,8h.

    Par contre, il n’est pas spécifié quel intervalle va encadre l’ALT. Par exemple, un agent peut prester de 23h00 à 07h00, obtenir un alternement et recommencer à 03h le lendemain. Vous pouvez donc aisément comprendre quel effet pervers peut entrainer l’octroi de cette liberté.

    Cela fait de nombreuses années que le SIC se bat pour l’amélioration des conditions de travail du personnel des trains et l’humanisation des prestations.
    Nous continuerons à demander que l’ALT soit mieux défini dans le RGPS, fascicule 541.

  • SMARTPHONE EN TEST POUR LES SOUS-CHEFS DE GARE VOYAGEURS

    Depuis quelques temps, les sous-chef de gare voyageurs de Charleroi Sud testent un nouvel outil informatique.

    Cette tablette devrait fournir toutes les informations nécessaires à l’accomplissement de leurs multiples tâches en gare mais également les aider à renseigner la clientèle de manière bien plus efficace.

    Le portable, de marque Motorola dispose de plusieurs applications intégrées.

    L’application EBP (Electronique Blockpost) leur apporte une vue complète de l’occupation des voies de la gare.

    L’application PWM (Passenger Web Mobile) leur apporte diverses informations telles que la présence de P.M.R (Personne à Mobilité Réduite), groupes, itinéraires des trains, retards…

    L’application SNCB, également installée ne fonctionne hélas qu’avec le WIFI et malheureusement la gare de Charleroi Sud n’en est pas équipée!

    Il est donc toujours actuellement impossible aux agents des quais de fournir un renseignement relatif à un horaire lorsqu’un voyageur en fait la demande.

    Selon les premières impressions des agents, il s’agirait d’un bon appareil mais qui fonctionne avec la technologie 4G de chez « Orange », pas suffisamment performante par rapport à la concurrence (Proximus). L’autonomie de la batterie permet à peine une utilisation en continu de 8 heures et le temps de charge est beaucoup trop long, 8 heures également.

    Espérons que ce projet ne se retrouve pas aux oubliettes comme cela vient de se passer dernièrement pour DICE et qu’il soit bien plus fiable que les portables ITRIS des accompagnateurs de train et IDA des conducteurs!

  • B-LOGISTICS DEVIENT LINEAS

    Le 27 avril, B-Logistics, anciennement B-Cargo, a changé de nom et d’identité visuelle. En tant que ‘Lineas’, l’entreprise ferroviaire veut se profiler comme un partenaire autonome du réseau ferroviaire belge avec un nom puissant au caractère international.

    « Notre nouveau nom devait impérativement être quelque chose totalement neuf et facile à utiliser à l’international”, explique le CEO, Geert Pauwels. « Lineas illustre également le lien avec l’activité de l’entreprise : proposer des liaisons ferroviaires directes pour le transport de marchandises ». Une manière aussi pour l’entreprise de marquer sa volonté de se développer de manière encore plus forte au niveau européen.

    La nouvelle appellation de l’entreprise s’accompagne de quelques changements pratiques avec une période de transition du 27 avril au 11 juin car l’intégration du nouveau nom dans les systèmes IT se fera au 11 juin. Lors de cette période transitoire, l’ancien nom sera conservé dans les systèmes informatiques mais dans les communications entre l’entreprise ferroviaire et les cabines de signalisation, le nouveau nom peut par contre déjà être utilisé. Les adresses mail sont déjà adaptées depuis le 27 avril.

    Ce changement de nom est le point d’orgue de la transformation entamée depuis plusieurs années par l’entreprise. Depuis 2009, B-Logistics/Lineas est passé du statut d’entreprise publique en déficit au rôle d’opérateur à la pointe en Europe. « Nous sommes fiers de cette transformation », explique Geert Pauwels ». Avant, nous n’avions qu’un objectif : survivre. A présent, notre nouveau but est de mettre en place le modal shift du transport routier vers le rail et pas uniquement pour notre entreprise, mais pour toute la communauté. Nous voulons contribuer à une meilleure mobilité, à combattre le changement climatique et stimuler la compétitivité entre les autres partenaires ».

    La nouvelle société vise à convaincre les entreprises industrielles de transférer le transport de marchandises de la route au rail. De cette façon, les entreprises peuvent améliorer leur propre chaîne d’approvisionnement et contribuer activement à un environnement viable et à une mobilité souple. Trois axes sont particulièrement ciblés :

    Mobilité: les routes sont de plus en plus encombrées. La Belgique et les pays environnants sont des champions des embouteillages. Plus de demande de train signifie moins de camions sur la route.

    Environnement: tous les pays européens font des efforts pour atteindre les objectifs climatiques de Paris. Le transport ferroviaire émet 8 fois moins de CO2 que le transport routier. Plus de transport ferroviaire signifie une amélioration de l’environnement.

    Compétitivité des ports et de l’industrie: le rail fait partie intégrante de la chaîne d’approvisionnement dans tous les ports et dans de nombreuses industries. La performance du rail améliore les performances des utilisateurs.

    Le produit phare s’appellera « Green Xpress ». Le réseau Green Xpress est un réseau de connexions ferroviaires rapides, directes, fréquentes et fiables entre les pôles économiques européens. Le principe de base innovant d’un produit Xpress consiste à construire divers envois, allant de l’acier, des produits chimiques, des biens de consommation, des palettes aux conteneurs pour capitaliser pleinement sur les forces du rail: transport de gros volumes sur des distances (moyennes) / longues. Aujourd’hui, le réseau Green Xpress compte 10 destinations. Lineas planifie environ 20 à 30 nouvelles connexions entre maintenant et 2020.

    En tant que transitaire ferroviaire, Lineas attache une grande importance à la sécurité de ses travailleurs et de ses activités tout en investissant dans l’expansion. Aujourd’hui, Lineas emploie quelque 1 900 collègues qui génèrent ensemble un chiffre d’affaires annuel de près de 500 millions d’euros. Argos Soditic, un groupe de private equity indépendant, détient 69% de l’entreprise après une augmentation de capital de 70 millions EUR. Les autres 31% sont détenus par la SNCB.

    Lineas a son siège social à Bruxelles, mais la société a des sites en France, en Italie, aux Pays-Bas et en Allemagne. Le groupe dispose d’une flotte de voitures de plus de 200 locomotives et de 7000 wagons.

    Après avoir sacrifié le personnel et une majorité d’installations ferroviaires affectés au transport des marchandises, Lineas, ex B-Logistics, se profile déjà comme une société ferroviaire privée et indépendante qui engrangera rapidement des bénéfices. Cette situation n’est pas sans rappeler l’histoire de la société ABX (feu SNCB Colis) qui a été rachetée par un fonds d’investissement anglais pour 10 millions EUR en 2006 et revendue l’année suivante 750 millions EUR tout en laissant une ardoise de plus d’un milliard EUR au groupe SNCB!

  • LE SIC GAGNE SON RECOURS EN ANNULATION

    La Cour Constitutionnelle a rendu son jugement le 26 juillet et a confirmé sa précédente décision de suspension (18 mai 2017) de l’article 12 de la loi du 3 août 2016 qui insère un article 114/1 de la loi du 23 juillet 1926 relative à la SNCB et au personnel des Chemins de fer belges prise le 18 mai 2017.

    En réaffirmant son jugement antérieur, la Cour s’est prononcée sur les trois principaux points contestés par le SIC : le droit de grève, de concertation sociale et de participation aux élections sociales.
    La Cour Constitutionnelle a estimé que « 
    en tenant compte des évolutions du monde du travail, en principe et en excluant les cas très particuliers, le droit de négociation collective avec les employeurs est devenu une partie essentielle du droit d’association » et que « l’essence de la négociation collective est qu’il doit assurer la possibilité pour un syndicat, non reconnu par un employeur, de prendre des mesures, y compris, le cas échéant, de lancer des actions de grève, afin de persuader les employeurs d’engager la négociation collective ensemble sur les questions que le syndicat juge importantes pour les intérêts des membres.  »
    La plus haute juridiction belge a conclu en réaffirmant
    que bien qu’il ait reconnu que le droit de grève pouvait avoir des limites, le fait que le délai de grève et de concertation dans les conflits sociaux soit réservé aux syndicats représentatifs et reconnus constituait une restriction qui n’est pas compatible avec la liberté d’association et le droit de négociation collective « .
    En outre, en ce qui concerne le droit de participer aux élections sociales, la Cour a jugé que «
    la disposition attaquée enfreint le droit de participer au processus démocratique qui permet aux travailleurs d’élire leurs représentants dans le respect du pluralisme syndical, car il exclut purement et simplement les syndicats qualifiés d’agréés de participer aux élections sociales au sein des chemins de fer belges ».

    Ce jugement représente une première étape dans la reconnaissance du syndicalisme indépendant en Belgique et plus particulièrement une importante victoire pour notre « petit syndicat » en utilisant l’expression très régulièrement utilisée par les médias afin de nous discréditer auprès de l’opinion publique.

    Les articles jugés anticonstitutionnels devront donc être réécrits par le législateur en nous donnant désormais les mêmes prérogatives que les organisations dites « représentatives et reconnues » en matière du droit de grève, de concertation sociale et de participation aux élections sociales « .

    Le 18 septembre, nous avons rencontré le Ministre Bellot. Celui-ci nous a informés que les modifications seraient publiées en fin d’année au Moniteur et que ses juristes se penchaient sur les modalités à définir en matière d’élections sociales.

    A ce stade, nous ne savons toujours pas si des moyens nous seront octroyés pour préparer ces élections.

    Prochainement, nous aurons un rendez-vous avec le directeur général HR-RAIL et nous consulterons notre avocat pour avis.