• TEMPS PARTIELS 4/5 – NOUVELLES REGLES AU 01/01/2018

    A partir du 1er janvier 2018, toutes les interruptions de la carrière professionnelle (régime général, fin de carrière, congé parental, soins pour un membre du ménage ou de la famille gravement malade et soins palliatifs) doivent répondre aux nouvelles conditions ci-dessous, en dérogation aux règles définies dans l’avis 48PR de 2002 et ses suppléments. Cela vaut pour les nouvelles interruptions, les prolongations et les interruptions en cours.

    Vu ces modifications, le membre du personnel qui le souhaite peut arrêter immédiatement son interruption partielle de carrière et revenir à temps plein.

    PRINCIPE

    La durée du travail moyenne hebdomadaire et/ou périodique doit être réduite de 1/5ème

    Lors de sa demande d’occupation à 4/5 temps, le membre du personnel qui travaille avec des prestations de 7h36 (entre autre en horaire variable), propose à sa ligne hiérarchique un des calendriers suivants, avec ses périodes de non-occupation souhaitées :

    • 4 prestations de 7h36 par semaine, avec un maximum de 9h par jour.
    • 4 semaines de 5 prestations de 7h36 par période de 5 semaines, avec un maximum de 9h par jour.
    • 5 prestations de 6h04’48 » par semaine, avec un maximum de 7h par jour et au moins une des plages fixes doit être respectée complètement.
    • 3 prestations de 7h36 et 2 prestations de 3h48 par semaine. Pour les journées complètes de travail, maximum 9h par jour. Pour les demi-journées de travail, maximum 4h30 par jour et une des plages fixes doit être respectée.
    • 4 prestations de 6h42 et 1 prestation de 3h36 par semaine. Dans ce cas, maximum 8h par jour pour les longues prestations et 4h30 pour le demi-jour avec une des plages fixes qui doit être respectée.

    Pour l’horaire variable, limite mensuelle du boni et du déficit : 6h30.

    Les agents qui bénéficient déjà d’une interruption de la carrière et qui travailleront avec des prestations de 7h36 (entre autre en horaire variable), verront leur calendrier de travail modifié comme suit:

    Lors de sa demande d’occupation à 4/5ème temps, le membre du personnel qui travaille avec des prestations fixes de 8h, propose à sa ligne hiérarchique un des calendriers suivants, avec ses périodes de non-occupation souhaitées :

    • 4 prestations de 8h par semaine ;
    • 4 semaines de 5 prestations de 8h par période de 5 semaines ;
    • 5 prestations de 6h24 par semaine ;
    • 3 prestations de 8h et 2 prestations de 4h par semaine ;
    • 4 prestations de 7h et 1 prestation de 4h par semaine.

    Les agents qui bénéficient déjà d’une interruption de la carrière et qui travailleront avec des prestations de 8h n’auront aucune modification quant à leur calendrier de travail.

    Graphique personnel SNCB

  • LE RAIL EN DEUIL

    Le lundi 27 novembre, une collision s’est produite entre une voiture et un train de voya-
    geurs sur la ligne 112 à hauteur du passage à niveau de la Chaussée de Mariemont à Morlanwelz
    (Hainaut). La voiture, dont l’occupante avait réussi à prendre la fuite, a été trainée sur une distance de plusieurs centaines de mètres et s’est embrasée. Le feu s’est immédiatement propagé à la tête de l’automotrice de type 096, dont le poste de conduite a été com-
    plètement détruit. L’infrastructure a également été sérieusement endommagée.

    Plus tard dans la soirée, vers 19h45, alors que des agents de l’infrastructure effectuaient des travaux de remise en état de la voie endommagée (6 mètres de rails à remplacer), une partie de la rame accidentées’est découplée accidentellement lors des opérations d’évacuation en direction de Charleroi. Elle a dévalé la pente à une vitesse folle, a percuté au passage l’équipe au travail et a continué sa route vers La Louvière sud. Ce nouveau drame a causé la mort de deux agents de maintenance attachés à l’arrondissement de La Louvière et en a grièvement blessé deux autres.

    Malgré la confusion qui régnait, l’alerte est donnée par un agent Infrabel et l’application stricte des mesures de sécurité (remise à l’arrêt des signaux par le personnel de cabine, alarme GSM-R par Traffic control et coupure de tension par le répartiteur ES de Mons) a permis que plusieurs trains qui se dirigeaient à la rencontre du train fantôme soient arrêtés à temps. Malheureusement, l’IC 940 qui se trouvait déjà dans la même courbe et sur la même voie sera percuté à l’arrière à une vitesse estimée à 55km/h.

    Cinq blessés, dont le chef de bord, un accompagnateur du dépôt de Charleroi Sud seront dénombrés et rapidement évacués par les services de secours. Le chef de bord devrait se rétablir rapidement de ses blessures. A l’heure de mettre sous presse notre mensuel, diffé-
    rentes enquêtes diligentées par l’Auditorat du travail du Hainaut, les services d’Infrabel et de la SNCB ainsi que ceux du SPF mobilité sont en cours, et les causes de la catastrophe ne sont pas encore établies avec certitude.

    Le SIC présente ses plus sincères condoléances aux familles et aux proches des cheminots décédés tragiquement et exprime toute sa solidarité avec les personnes qui ont été confrontées à ce drame.

  • AUDITION DE LA CEO SNCB SUR L’AVENIR DE LA SNCB

    COMMISSION INFRASTRUCTURE DU 18/10/2017

    Sophie Dutordoir, Administrateur délégué de la SNCB, a présenté en Commission Infrastructure sa vision quant au futur proche de la SNCB.

    Lors de son audition du 18/10/17 au Parlement, Mme Dutordoir a réitéré son souhait de transformer la SNCB en prestataire de services performant et en employeur attrayant comme Bpost et Proximus.
    Le transport ferroviaire occupe une place centrale dans la mobilité, mais ne représente que 8% des déplacements domicile travail, et c’est insuffisant pour assurer une mobilité durable.
    Mme Dutordoir reconnait le professionnalisme et la motivation des agents qu’elle a rencontrés, mais pour répondre aux attentes des usagers et se positionner comme opérateur de référence face aux échéances européennes, il faut créer une nouvelle culture d’entreprise, dans l’intérêt de l’entreprise elle-même mais aussi de la collectivité.

    Une hiérarchie trop forte et déconnectée, des processus trop lourds, un manque de communication transversale et de collaboration, une culture de l’écrit qui prime sur le dialogue, un manque de remise en question et de responsabilisation, des outils et applications informatiques obsolètes, des priorités et des objectifs mal définis et des dépenses inutiles, ont fait passer au second plan l’objectif essentiel de la société, assurer la mobilité des usagers et des biens.

    Les mauvais choix qui ont été opérés; filialisations à outrance, dépenses architecturales de prestiges pèsent toujours sur les coûts d’exploitation actuels, aux dépens d’une structure d’accueil confortable et standardisée et freinent les investissements en matière de sécurité et d’achat de matériel roulant adapté.

    Pourtant le transport ferroviaire est sûr, compétitif et laisse une faible empreinte écologique.
    La CEO ne demande pas de moyens supplémentaires, mais dans le contexte actuel, à l’horizon 2020 il faudra avoir réalisé 300 millions d’économie suite à la réduction des dotations. Jusque fin 2018, les effectifs devraient être stabilisés à 18.000 équivalents temps plein. Après 2018, le personnel devrait être réduit de 2 à 2,5 %.

    Seuls les nouveaux projets présentant un avantage pour les clients ou l’entreprise seront mis en œuvre pour éviter les gaspillages genre « Dice » ou « Mds ». La SNCB « désinvestit » dans le projet « Blue Bike », et le processus des achats devrait être amélioré.
    Des contacts ont été pris avec les sociétés de transport régionales et les réseaux limitrophes afin d’optimaliser les correspondances et complémentarités.

    Une collaboration très étroite avec Infrabel est indispensable, notamment pour limiter l’impact financier de la massification des travaux.

    NDLR : la vision d’ensemble de madame Dutordoir semble a priori intéressante; mais après une analyse approfondie, on ne constate pas une réelle volonté de réduire les différents centres décisionnels qui sont un réel frein à une bonne gestion. Par contre, la réduction de personnel se poursuivra pour une nouvelle période de 5 ans (voir graphique ci-dessous). De 2014, à 2022, la SNCB aura ainsi dégraissé 20 % de son personnel.

    D’autre part, l’administrateur délégué met en avant les services performants de Bpost et de Proximus à prendre en exemple.

    Petit rappel de la situation des deux entreprises :

    • Proximus : la société est devenue une spécialiste de l’externalisation de ses services et de l’emploi des ingénieurs indiens. Elle a également poussé vers la sortie plus de 1000 travailleurs via un plan de prépension.
    • Bpost : l’entreprise n’embauche plus de statutaires depuis 2000 et a créé en 2010 un service low-cost et corvéable à merci (création d’un nouveau barème – le barème DA pour les facteurs – salaire linéaire sur toute la carrière, heures supplémentaires non payées, surcharge de travail, etc.).

    Aujourd’hui, Bpost et Proximus sont proches de la privation avec l’extinction programmée des statutaires, à la grande satisfaction du Gouvernement!
    On peut se demander si la CEO de la SNCB ne serait pas tentée de suivre ces deux modèles de « pré-privatisation »?

  • MODALITE DE PAYEMENT DES JOURS DE CREDIT

    News

    Remboursement partiel des jours de crédit

    Le comité de direction de la SNCB a décidé de diminuer le nombre d’arriérés de jours de crédits (JC) :

    – Les jours de crédit (JC) au-dessus d’une limite de 35 jours seront rémunérés.

    – Les jours de crédit (JC) à partir de 31 jusque 35 jours peuvent être rémunérés.

    Qui ?

    Le personnel qui a,  au 24/11/2017, un solde de jours de crédit (JC) d’au moins 31 jours au 31/12/2017, prenant en compte toutes les absences jusqu’au 31/12/2017 inclus.

    Quoi ?

    La réglementation prévoit qu’à la fin de l’année, vous pouvez reporter maximum 35 JC vers l’année suivante (voir Avis 58 H-HR/2016).

    Dans le passé, exceptionnellement, le transfert de plus de 35 jours de crédit a été autorisé plusieurs fois, augmentant ainsi considérablement le nombre d’arriérés de jours de crédit.

    Afin d’aligner le nombre de JC à reporter à ce qui est réglementairement prévu, le comité de direction du mardi 7/11/2017 a décidé de rémunérer tous les JC qui excèdent le maximum autorisé de 35 jours.

    De plus, les membres du personnel avec un solde de JC compris entre 31 et 35 jours, peuvent demander le remboursement des JC à partir de 31 jours (sur base volontaire).

    Exception

    Les personnes qui ont planifié leur pension dans le courant de l’année 2018 peuvent exceptionnellement demander à ne pas être remboursées.

    Comment ?

    Procédure remboursement JC au-dessus de 35 jours

    • Si vous avez en 2017 un solde de plus de 35 jours de JC et que vous souhaitez encore les planifier en 2017, veuillez les demander avant le mardi 21/11/2017.
    • Les approbateurs doivent traiter ces demandes avant le vendredi 24/11/2017.
    • HR-Rail remboursera les jours de crédit non pris au-delà de 35 et le remboursement apparaitra sur la fiche paie de décembre 2017.
    • Le nombre de JC rémunérés sera déduit du solde actuel.

    Procédure exceptionnelle pour conserver les JC au-delà de 35 (pas de remboursement)

    Attention : cette procédure est valable uniquement pour ceux qui prennent leur pension en 2018 !

    • Pour demander cette exception, contactez votre Bureau Local du Personnel (BLP) via le formulaire P1103 (« Communications diverses vers H-HR ») que vous lui enverrez.
    • Ensuite, tous les JC au-dessus de 35 jours doivent être planifiés avant le mardi 21/11/2017 dans le courant de l’année 2017 et/ou 2018.
    • Pour le personnel pour lequel la demande de pension est déjà enregistrée, la fin de la période de déduction de 2017 des JC sera prolongée du 31/12/2017 au 31/12/2018. Si votre demande de pension pour 2018 n’est pas encore enregistrée, vous pouvez demander à votre BLP de compléter l’extension.

    Procédure paiement JC à partir de 31 jusqu’à 35 jours

    • Faites la demande auprès de votre Bureau Local du Personnel via le formulaire P1103 « Communications diverses vers H-HR» avant le mardi 21/11/2017.  N’oubliez pas de mentionner le nombre souhaité de JC à payer.
    • HR Rail fera le remboursement et celui-ci apparaitra sur votre fiche de paie de décembre 2017
    • Le nombre de JC rémunérés sera déduit du solde actuel.

    Restriction future du transfert

    • En raison de ce paiement unique des arriérés de JC, le transfert des JC de 2017 à 2018 sera à nouveau conforme à la réglementation en vigueur.
    • Pour les transferts futurs, plus aucune exception ne sera autorisée. Le transfert des JC de 2018 à 2019 sera donc limité à 35 jours. Le paiement n’est pas prévu.

    source : H-HR

     

  • CALCULEZ LA VALEUR PECUNIAIRE D’UN JOUR DE CREDIT

    Afin de calculer la valeur pécuniaire d’un jour de crédit, vous devez vous munir de votre fiche de rémunération et effectuer l’opération suivante :

    Taux d’échelle à 100% + suppléments de traitement à 100% X coefficient de liquidation (actuellement 1,6734) =……

    Vous divisez cette somme par 1976 (nombres d’heures prestées annuellement pour un agent prestant à temps plein) et multipliez le résultat par 8 pour obtenir votre salaire quotidien brut

     

  • INTERVENTION AUPRES DE LA CEO DE LA SNCB SUITE A LA DECISION DE PAYER LES JOURS DE CREDIT

    Bruxelles, le 15 novembre 2017

    Chère Madame Dutordoir,

    Par la présente, nous nous permettons de vous informer du mécontentement généralisé du personnel de la SNCB qui est concerné par la décision du Comité de Direction de procéder au paiement d’office des jours de crédit excédant le maximum autorisé, c’est-à-dire 35 jours au 31/12/2017.

    A toutes fins utiles, nous vous rappelons que la majorité des agents ont sollicité leurs jours de crédit en temps et en heure mais ont reçu une fin de non-recevoir pour cause de nécessités de service (manque de personnel). La priorité de la direction étant d’assurer les missions de service public à n’importe quel prix, les agents n’avaient d’autre choix que de constater le refus d’accorder des jours de crédit et de venir travailler.

    Le personnel principalement visé est bien évidemment issu du cadre opérationnel de la direction Transport et de certains services de B-Technics qui travaille sous le régime 3×8 ou en horaires décalés et qui prestent 7j/7.

    Cette décision du paiement des jours de crédit implique nécessairement une nouvelle hausse de la productivité des agents mais aussi une manœuvre pour supprimer un droit statutaire de bénéficier de jours de liberté librement choisis.

    Nous estimons que cette opération « one shot » ne permettra pas de pallier le manque récurrent d’agents et que le reliquat de jours de crédit augmentera nécessairement sans embauche compensatoire.

    Cette situation est accompagnée de la réforme du fascicule 535 dont les dispositions entrainent la suppression des congés de mutation ainsi que du nouveau fascicule 575 qui prescrit une baisse de la rémunération de 10 % pour les agents déclarés inaptes médicalement. Deux mesures qui touchent principalement, une fois de plus, le personnel opérationnel!

    Nous regrettons que la SNCB n’ait pas jugé utile de mettre en place une concertation sociale à ce sujet et que la politique du « fait accompli » est plus que jamais d’application.

    Pour votre information, Infrabel avait procédé, il y a quelques années, au paiement de jours de congés et de congés compensatoires excédentaires mais uniquement avec l’accord des agents.

    Veuillez agréer, Madame Dutordoir, l’expression de nos sentiments distingués.

     

    Au nom du SIC,

    Luc MICHEL

    Président

  • CENTRALISATION DES DIRECTIONS DE LA SNCB

    Les directions de la SNCB rassemblées à l’horizon 2023

    La SNCB a pris la décision de rassembler, à l’horizon 2023, les différentes directions de l’entreprise dans un même lieu, à proximité de la gare de Bruxelles-Midi. L’objectif est de regrouper ainsi l’ensemble de ses collaborateurs dans un lieu centralisé, pour procurer également un meilleur service à sa clientèle.

    Actuellement, les différentes directions de la SNCB sont réparties dans 10 bâtiments situés autour de la gare de Bruxelles-Midi. Cette disposition des différents services ne facilite ni la communication entre ceux-ci ni leur collaboration, conditions essentielles pour un meilleur service à la clientèle. De plus, un certain nombre de ces bâtiments ne répondent plus aux besoins d’une entreprise moderne, qui doit pouvoir disposer d’un aménagement optimal, adapté aux nouveaux modes de travail.

    Le choix s’est porté sur le site de nos bâtiments situés rue Fonsny

    Une étude des besoins en matière d’espaces et une analyse des différentes possibilités ont été effectuées. Sur la base de celles-ci, le management de la SNCB a porté son choix sur le site de ses bâtiments situés rue Fonsny, dont fait également partie l’ancien bâtiment du Tripostal. Ce choix de Bruxelles-Midi est également dicté par la disponibilité du foncier. Cette décision permettra également aux membres du personnel de travailler dans des locaux adaptés aux nouvelles manières de travailler, de les rassembler, de moderniser leurs conditions de travail, tout en rendant les contacts entre les services plus rapides et efficaces.

    Cela permettra en outre de valoriser financièrement les bâtiments et sites autour de la gare de Bruxelles-Midi dont la SNCB est propriétaire. La SNCB lancera très prochainement une consultation de marché afin de valoriser les biens immobiliers dont elle dispose autour de la gare, ainsi que sur la construction du/des nouveau(x) bâtiment(s). L’objectif est de réunir, à l’horizon 2023, les plus de 4.000 collaborateurs concernés, de la SNCB et de HR Rail. Ces différentes perspectives ont été approuvées par le Conseil d’administration qui s’est tenu ce jour.

    Source SNCB

  • INFRABEL CONTRIBUE A LA DIMINUTION DES NUISANCES SONORES

    La nouvelle génération de railpads réduit de moitié les nuisances sonores du trafic ferroviaire

    Infrabel réalise une première européenne avec la mise au point d’un dispositif contre le bruit qui réduit de moitié les nuisances sonores du trafic ferroviaire. Il s’agit du développement de la nouvelle génération de railpads. Ces amortisseurs en caoutchouc, placés entre les rails et les traverses en béton, permettent de réduire le bruit de 3 décibels en moyenne.


    Après 3 ans de développement et de tests, le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire a dévoilé, en présence de son CEO, Luc Lallemand, et du Ministre Bellot, une première européenne : la nouvelle génération de railpads. Ces petites semelles en caoutchouc sont placées entre les traverses en béton et les rails. Elles permettent d’atténuer de quelque 3 décibels le bruit généré par la combinaison des trains et de l’infrastructure ferroviaire, soit une réduction de 50% des nuisances par rapport à la génération de railpads précédents. Ces résultats sont à ce point remarquables que plusieurs gestionnaires d’infrastructure étrangers viennent en Belgique pour voir comment les ingénieurs d’Infrabel ont procédé.

    La production des nouveaux railpads atténuateurs de bruit a débuté en février 2017. À ce stade, un peu plus de 40km de voies en sont équipés. L’objectif est d’installer ce dispositif lors de travaux de renouvellement de voies et d’en équiper à terme l’ensemble du réseau ferré belge. Infrabel est pionnière en la matière en Europe. Concrètement, le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire peut équiper par an entre 100 et 150 kilomètres de voies de ces nouveaux railpads. Cela équivaut au remplacement de quelque 300.000 traverses par an. Le coût de ces railpads est d’environ 1 euro par mètre courant: cette solution s’avère donc aussi économique par rapport à d’autres mesures antibruit.

    Outre les railpads, Infrabel investit également dans d’autres solutions pragmatiques en vue de réduire les nuisances sonores, comme des écrans et murs antibruit, des amortisseurs de rail et le meulage des rails. Infrabel agit proactivement afin de limiter autant que possible les nuisances sonores  des voies ferrées et veille ainsi, en tant qu’entreprise publique, à être en phase avec la société.

    Le 22 novembre, la Chambre a félicité l’esprit créatif des ingénieurs. Les Députés ont ainsi souligné la qualité de cette réalisation « 100% made in Infrabel » !


    Ce travail n’est donc pas passé inaperçu auprès de nos Députés siégeant à la Chambre. Interpellés par la créativité de nos ingénieurs et par la qualité du résultat obtenu, ils ont salué cette nouveauté. De quoi rendre fier chaque participant impliqué dans ce projet passionnant ! Une preuve supplémentaire de l’inventivité de nos équipes et de notre entreprise !

    Source : Infrabel

  • NOUVEAU PLAN D’INVESTISSEMENT DE LA SNCB

    Un nouveau plan d’investissements pour la SNCB, au bénéfice des voyageurs

    Via son nouveau plan d’investissements, approuvé ce jour par son Conseil d’administration, la SNCB va investir 3,2 milliards sur la période 2018-2022 pour rendre un meilleur service à ses voyageurs.

    L’ensemble de ces investissements se concentrent sur les trois activités de base de l’entreprise : le transport de voyageurs, leur accueil dans des gares fonctionnelles, ainsi que la gestion et l’entretien du matériel.
    Des voyageurs emmenés à destination de manière sûre, ponctuelle et confortable

    Actuellement, 40 % du parc de matériel roulant de la SNCB a plus de 30 ans. Afin de moderniser et renouveler son parc de voitures et de locomotives ainsi que de réduire cette part du matériel ancien à 20% d’ici 2023, la SNCB va investir de l’ordre de 2 milliards d’euros sur la période 2018-2022, soit environ deux tiers du budget global du plan.

    Concrètement, la SNCB investit dans du nouveau matériel M7 afin de remplacer le matériel obsolète. Cela va également lui permettre de répondre à la croissance de l’offre de trains et du nombre de ses clients dans les années futures. 20.000 places supplémentaires sont ainsi prévues à l’horizon 2022 (dont déjà 10.000 pour 2020). En plus de ces investissements dans le nouveau matériel, le matériel arrivé à mi-vie sera quant à lui complétement modernisé.

    Ces investissements contribuent en même temps aux engagements importants en matière de sécurité qui consistent à voir l’ensemble du parc de matériel équipé de l’ETCS (« European Train Control System ») à l’horizon 2023 afin d’améliorer encore la sécurité d’exploitation.

    D’autres investissements renforçant la qualité du service aux voyageurs seront réalisés. Un accent tout particulier sera mis sur la digitalisation et les nouvelles technologies dans le domaine de l’information aux voyageurs :

    • afin de répondre au mieux aux attentes des clients et de rendre leur voyage plus confortable et serein, la SNCB va continuer à investir pour fournir à ses clients, en temps réel, une information de qualité, précise et cohérente ;
    • la SNCB va continuer à adapter ses canaux de vente en fonction de ces attentes. Un nouveau site web de vente verra le jour mi-2018.
      Un accueil convivial dans des gares fonctionnelles

    Afin d’accueillir ses clients dans les meilleures conditions, la SNCB pourra bénéficier de l’apport du financement complémentaire du milliard « vertueux ». Grâce à ce financement et aux dotations classiques d’investissement, ce sont près de 600 millions d’euros qui seront investis dans l’accueil aux voyageurs sur la période 2018-2022.

    La poursuite des travaux entamés dans les grandes gares sera assurée (Gand-Saint-Pierre, Mons, Malines, etc.). Pour les nouveaux projets, l’accent sera mis sur des investissements correctement dimensionnés au bénéficie d’un plus grand nombre de gares et points d’arrêt. Ils seront d’abord orientés vers le besoin fonctionnel et le confort du client. Ces investissements s’articulent autour de 3 axes principaux : les infrastructures de gares, les parkings voitures/vélos ainsi que les quais.

    Les infrastructures de gares seront optimalisées et seront plus fonctionnelles, notamment via l’introduction du concept de gares standard et l’amélioration de la signalétique pour faciliter le trajet du client. Une attention toute particulière sera accordée aux haltes et quais du RER ainsi qu’à ceux des autres réseaux suburbains.

    Quant aux places de parking, elles jouent un rôle clé dans l’intermodalité. La SNCB veille à développer son offre de parking en plus de son offre de trains (le 10 décembre prochain, le Plan de transport sera renforcé de 5,1%), avec 10.000 places de parking supplémentaires d’ici 2022. Pour garantir un plus grand nombre de places de stationnement à ses clients, davantage de parkings seront équipés de barrières d’accès.

    Toujours dans cette volonté de faciliter la mobilité, la SNCB va augmenter le nombre de places de parking pour les deux roues. D’ici 2022, 10.000 places supplémentaires seront créées, pour atteindre 104.000 places.

    La SNCB va également accorder une attention particulière aux quais et à leur aménagement. Au cours de ces 5 prochaines années, les quais de 7 gares ou points d’arrêt supplémentaires en moyenne par an seront rehaussés. A l’horizon 2022, les quais seront à une hauteur de 76 cm dans plus de 200 gares. L’accessibilité est aussi un point d’attention pour la SNCB. Afin de permettre au plus grand nombre de voyageurs d’accéder facilement aux quais, la SNCB va augmenter le nombre d’ascenseurs (de 250 actuellement à 350 unités en 2022) et le nombre d’escalators (de 310 à 385 unités) dans ses gares. En outre, un système de plateformes élévatrices plus légères est en phase de test sur la ligne 161 et sera déployé progressivement.

    Outre ces déploiements, il y aura des investissements spécifiques pour les personnes à mobilité réduite. D’ici 2022, 25 gares supplémentaires seront totalement accessibles aux PMR (5 gares supplémentaires en moyenne par an).
    Une gestion, un entretien et un renouvellement des trains plus efficaces et judicieux

    Les ateliers ainsi que les centres de maintenance du matériel roulant (postes d’entretien, car-wash, etc.) constituent un pilier important pour assurer une bonne qualité du service au client (fiabilité, propreté et disponibilité du matériel). Dans ce but, de nouveaux ateliers ou extensions d’atelier ont été construits ou sont en cours d’achèvement.

    Parallèlement, les bâtiments et équipements industriels des autres ateliers seront adaptés aux évolutions des technologies et du parc du matériel à entretenir (en particulier les nouveaux trains M7). Des installations pour la maintenance du matériel roulant ayant un impact direct pour le voyageur (car-wash, nettoyage intérieur des trains, etc.), sont également inclues dans le plan. Au total, un budget de près de 300 millions est prévu pour l’ensemble des investissements en lien avec les ateliers.

    Ces trois métiers doivent être soutenus par une organisation, une infrastructure et une application informatiques efficaces

    La SNCB va revoir en profondeur les processus de l’entreprise et les digitaliser : la révision des processus de planification du personnel roulant, d’entretien du matériel, de gestion des bâtiments, des ressources humaines, etc. En même temps, tant l’organisation que l’architecture et les applications IT seront fondamentalement revues et optimisés.

     

    Prochaines étapes

    Ce plan d’investissements, approuvé par le Conseil d’Administration de la SNCB ce vendredi 27 octobre, va maintenant être soumis aux instances compétentes et devra être approuvé en dernière instance par le Gouvernement fédéral.

    Le ministre de la Mobilité, François Bellot, souligne les éléments suivants : « Le Gouvernement avait demandé à la SNCB de mettre le client au centre de ses préoccupations. Je me réjouis que les investissements qui viennent d’être approuvés par le Conseil d’administration répondent à cette demande. Ainsi, nous allons nettement améliorer le confort et le quotidien du voyageur et l’attractivité de la SNCB en investissant dans du nouveau matériel roulant, dans des gares fonctionnelles, plus agréables et plus sûres, des parkings pour voitures et autres infrastructures d’accueil pour les vélos. Ceci venant compléter une augmentation de 5% du nombre de trains/km, cela démontre que le client est le principal bénéficiaire d’une utilisation plus efficace des moyens ».

    Source : SNCB