Catégorie : Accompagnateurs de train / VECO

  • AUGMENTATION INQUIETANTE DES AGRESSIONS ENVERS LE PERSONNEL LE SIC TIRE LA SONNETTE D’ALARME

    AUGMENTATION INQUIETANTE DES AGRESSIONS ENVERS LE PERSONNEL LE SIC TIRE LA SONNETTE D’ALARME

    Le personnel ferroviaire est fréquemment confronté à des d’agressions, c’est une dure réalité. Bien que nous ayons soulevé cette question à maintes reprises auprès des différentes autorités, les mesures nécessaires n’ont pas été prises sur le terrain pour enrayer ce phénomène.
    En raison d’une recrudescence des cas d’agressions, le SIC a lancé la procédure de la sonnette d’alarme. Ci-dessous, le courrier envoyé à Sophie Dutordoir CEO SNCB et Paul Hautekiet, Directeur général HR-RAIL.

     

    SNCB, Mme Sophie DUTORDOIR CEO
    HR-RAIL, M. Paul HAUTEKIET DG

    Bruxelles, le 20 juin 2021

    Procédure de la sonnette d’alarme : agressions et sécurité personnelle du personnel ferroviaire

    Madame l’Administrateur délégué,
    Monsieur le Directeur général,

    Depuis un certain temps, notre organisation met en lumière les problèmes rencontrés par les cheminots dans l’exercice de leurs fonctions et qui constituent une menace pour leur sécurité personnelle.

    Malgré les diverses interventions de notre organisation au sein de différents comités, le nombre d’agressions et de situations conflictuelles reste très élevé dans le domaine ferroviaire. En raison d’un manque de personnel structurel, l’assistance de Securail n’est pas toujours garantie. 

    Pendant ce temps, chez Securail aussi, les accidents du travail dus aux agressions sont en augmentation.

    Ce 19 juin, un accompagnateur de train a été attaqué en gare de Mouscron par une bande armée de couteaux et de bâtons. Il a réussi de justesse à se mettre en sécurité. Quelques jours auparavant, un autre accompagnateur de train avait été agressé par une bande de jeunes qui, après avoir semé le trouble dans la zone de loisirs de Blaarmeersen, avaient été dirigés par les forces de l’ordre vers le premier train à destination de Bruxelles.

    Le manque de sécurité dans les trains et dans les gares ainsi que l’insuffisance de soutien affectent de facto tout le personnel d’exécution. 

    Nous regrettons que la direction Passengers Transport & Security ne prend pas les mesures nécessaires pour leur garantir un maximum de sécurité. 

    Pour cette raison, et conformément aux dispositions du RGPS fascicule 548 art. 176, le Syndicat Indépendant pour Cheminots demande l’activation de la procédure de la sonnette d’alarme.

    Salutations distinguées.

    Au nom du SIC,

    Luc MICHEL

    Président

  • CPN 23-12-2019  MESURES SPECIFIQUES POUR LE PERSONNEL D’ACCOMPAGNEMENT DES TRAINS

    CPN 23-12-2019  MESURES SPECIFIQUES POUR LE PERSONNEL D’ACCOMPAGNEMENT DES TRAINS

    La SNCB et les organisations syndicales représentées au sein des organes de concertation paritaires se sont rassemblées autour de la table ces dernières semaines pour mettre en place certaines mesures au sein de la filière accompagnement des trains.

    Le projet de document en annexe reprend les différentes mesures qui seront mises en place.

    MESURES SPECIFIQUES POUR LE PERSONNEL D’ACCOMPAGNEMENT DES TRAINS

    Personnel d’accompagnement : accompagnateur et accompagnateur principal de train

    Point de départ

    Le management veille de manière proactive à ce que les besoins en personnel soient comblés de manière adéquate et continue en fonction du plan de transport ; • Les propositions décrites ci-dessous feront l’objet de deux évaluations: – Une évaluation intermédiaire dans le courant du mois de mai 2020; – Une évaluation finale après l’été 2020.

    Octroi des libertés

    Nous nous efforçons que 15% de l’effectif de chaque dépôt puisse recevoir les libertés demandées. Les libertés demandées sont à couvrir par une absence (CN, RX, CX, JC, temps partiel). Par l’effectif du dépôt est considéré tout le personnel d’accompagnement repris sur le tableau de service. Un rapport hebdomadaire est établi pour le management (local). Ce rapport sera également présenté lors de chaque comité PPT.

    Calendrier de mise en œuvre phasée A partir du congé de Noël 2019 : 13% de l’effectif A partir des vacances de Pâques 2020 : 14% de l’effectif A partir des vacances d’été 2020 15% de l’effectif

    La direction mettra tout en œuvre pour réaliser les objectifs plus rapidement.

    Réserve Papillon

    Diverses options relatives à la création et à la mise en œuvre opérationnelle d’une réserve Papillon ont été discutées et examinées. Cependant, avant d’envisager la création effective d’une réserve Papillon, une analyse de la nécessité de son introduction est demandée par les organisations représentatives.   Cette analyse sera soumise au groupe de travail « Accompagnement », établi au sein de SCP, lorsqu’une image concrète et réelle de la situation sur le terrain en ce qui concerne le comblement des besoins en personnel sera possible, à savoir lors de la première évaluation des engagements promis en mai 2020.

    Démarche Buddy

    L’objectif est de faire en sorte que chaque victime de CI puisse bénéficier d’un premier support dans un délai raisonnable. Chaque district est responsable de l’organisation des interventions de buddies dans son district. Entre 6h et 23h, un buddy formé, qui est en service, est prévu pour intervenir.

    Entre 23h00 et 6h00, si aucun buddy n’est en service, chaque district prévoit un service d’intervention de l’encadrement (sur base volontaire) ; à cet effet, une allocation forfaitaire de 14 EUR (à 100 %) par jour où le buddy est rappelable est prévue. En cas d’intervention du domicile, une allocation de secours sera octroyée ; elle est égale au taux horaire du traitement global pour chaque heure prestée au cours de l’intervention, avec un minimum de 2 heures en semaine et de 3 heures un samedi, dimanche et jour férié. En cas d’intervention sur place, l’allocation de secours selon les dispositions du Fascicule 523 – Partie II, Chapitre VIII sera octroyée.

    Timing : lancement à partir du 01/01/2020.

    Dashboard KPI’s

    Les rapports suivants feront l’objet de discussions au sein des comités PPT : • Libertés accordées; • Pourcentage d’absentéisme ; • Nombre d’interventions de buddies demandées et nombre d’interventions effectuées par des buddies • Effectifs utilisés.

    Timing : lancement début 2020.

    Travail à temps partiel

    Dans le cadre du bien-être au travail (par exemple la réduction de l’absentéisme), l’objectif est l’octroi intégral des régimes à temps partiel demandés à partir de 2020, en tenant compte des périodes de congé, ainsi qu’une augmentation significative des régimes à temps partiel autres que les congés thématiques. Il y a un engagement, dans un premier temps, à accepter les demandes de travail à temps partiel déjà introduites dans un délai raisonnable, pour autant qu’il n’y ait pas de délai fixé dans la réglementation, en vue d’améliorer le bien-être du personnel. A partir du 1er janvier 2021, l’exécution de la demande de travail à temps partiel sera réalisée au plus tard un an après la demande pour autant qu’il n’y ait pas de délai plus court fixé dans la réglementation, en vue d’améliorer le bien-être au travail du personnel. Le travail à temps partiel ne peut pas être accordé pendant la formation de base. Le travail à temps partiel doit être réparti uniformément sur les jours de semaine. À cette fin, les candidats détermineront le jour ou la semaine de leur choix en consultation avec leur responsable. Les systèmes d’interruption de carrière à temps partiel (1/2 ou 1/5) pour les agents de moins de 55 ans sont prioritairement octroyés pour les périodes de septembre à juin.

    Neutralisation

    La période de neutralisation prévue par les §§ 13 et 15 du Fascicule 535 ainsi que par le Titre I Partie II Chapitre I du Fascicule 501 est supprimée pour le personnel d’accompagnement.

    Epreuve accompagnateur principal

    Lors des prochaines épreuves fermées vers le grade d’accompagnateur principal, l’accent est mis sur la connaissance pratique de la fonction d’accompagnateur de train.

    Prime d’intéressement au bilinguisme

    En dérogation à l’avis 38 H-HR de 2010, la prime d’intéressement au bilinguisme est désormais octroyée au personnel d’accompagnement qui, au moment de son recrutement, est en possession de l’attestation SELOR exigible pour l’exercice de son emploi.

     

  • Aucun engagement, seulement quelques garanties !

    Aucun engagement, seulement quelques garanties !

    Lors de la réunion de conciliation organisée en réponse au préavis de grève du 17 août, une divergence de vues fondamentale avec la direction sur les problèmes des congés des accompagnateurs de train s’est à nouveau manifestée.

    A l’unanimité des agents, la proposition de la direction (15% en juillet 2020) est rejetée.
    Le SIC a fait une concession en demandant que, pendant les vacances de Noël, un calendrier modifié soit suivi, laissant plus de place aux congés, et qu’à partir de février, les congés soient accordés à 15% du cadre prévu. Cette proposition n’a pas été acceptée par la direction.

    De plus, les discussions ont montré que l’objectif des 15% reste un objectif qui, selon la direction, sera atteint dans la plupart des cas sans toutefois offrir de garanties fermes.
    Cette garantie est essentielle pour nous car elle rassure le personnel de tous les dépôts.

    Le cadre papillon qui a été proposé par le SIC à la direction pour pouvoir respecter ces 15%, suite à une grève précédente, est déjà une concession considérable car nous ne sommes pas favorables à la flexibilité que l’on attend de ces personnes.
    Pour notre organisation, un certain nombre de conditions sont donc attachées à cette idée.
    Il doit s’agir d’un cadre supplémentaire aligné en plus du contingent norma, sur une base purement volontaire et moyennant une redevance supplémentaire substantielle qui serait attractive et compenserait les désagréments.
    Un certain nombre de certitudes doivent également être fixées pour ce cadre, telles qu’une limitation de la distance à laquelle elles peuvent être déployées, une préférence pour les services tôts ou tardifs et un nombre connu de jours de repos.

    La direction a déclaré que, dans ces conditions, de nombreux recrutements supplémentaires seraient nécessaires. Toutefois, ce cadre est une condition nécessaire pour pouvoir garantir les 15 % de congés, même dans les plus petits dépôts. Le fait que nos conditions pour ce cadre papillon aient été jugées trop restrictives par la direction montre aussi clairement les contours dans lesquels s’organisent les groupes de travail organisés avec les organiations reconnues sur ce sujet. La méfiance envers ces groupes de travail semble donc justifiée.

    Bien que la réunion se soit déroulée de manière sereine et constructive, nous en sommes encore à un point où une grève est inévitable. Après tout, la direction ne veut pas fournir une main-d’œuvre qui garantisse des congés dans tous les dépôts pour 15 % du cadre prévu.

    Pour rappel, lors de la toute première réunion de concertation, il avait été précisé à plusieurs reprises par la direction de la SNCB qu’il n’y avait aucun problème de budget !!!!

    Bien entendu, il faut du personnel supplémentaire, en plus des recrutements actuels, pour mettre au point un système viable qui puisse garantir les congés dans tous les dépôts (y compris les plus petits) à tout moment. Un tel cadre permet également de déployer davantage de personnel à bord des trains, ce qui améliore à la fois la qualité du service et la sécurité.

    Lors de l’action précédente, selon nos propres calculs, moins de la moitié des trains étaient en service, et cela était dû au déploiement massif de personnel d’encadrement, ce qui était un signal très puissant.
    La direction en est consciente et s’est efforcée de minimiser ce chiffre en incluant dans ses comptages  » officiels  » des trains circulant « à vide », non accessibles aux voyageurs.

    La garantie exigée de 15% des congés est un combat légitime, nous comptons donc sur votre soutien massif.

  • FIN DES BADGES NOMINATIFS POUR LES ACCOMPAGNATEURS DE TRAIN

    FIN DES BADGES NOMINATIFS POUR LES ACCOMPAGNATEURS DE TRAIN

    Depuis le 1er novembre 2018, les accompagnateurs et les accompagnatrices de train devaient porter, en application de la nouvelle loi sur la police des Chemins de fer, un badge nominatif afin de pouvoir être identifiés lorsqu’ils appliquent des amendes administratives. Nous étions intervenu auprès de la direction pour demander une modification de la loi en remplaçant le badge nominatif par d’un code chiffré ne permettant pas une identification directe de l’agent constatateur. L’ensemble des services concernés (B-TR, B-MS, B-Security et B-LA), la CEO et le Ministre de tutelle s’étaient montrés inflexibles, arguant de l’obligation de respect de la loi promulguée ! Le Ministre Bellot s’était toutefois engagé à évaluer la situation après quelques mois. Après analyse des différentes autorités ferroviaires et politiques, des faits de menaces ont été constatés sur les réseaux sociaux, ce qui était inacceptable. Le Ministre de la mobilité a donc été décidé d’agir immédiatement en proposant au Parlement de modifier la loi afin que les badges ne soient plus nominatifs, mais reprennent un numéro d’identification unique. Cette modification assurera un meilleur équilibre entre les intérêts : d’une part, l’intérêt légitime du citoyen qui doit être en mesure d’identifier l’agent qui le verbalise afin de signaler un éventuel abus et, d’autre part, l’intérêt légitime de l’agent constatateur dont la vie privée et la sécurité ne doivent pas être mises en péril. Par une procédure d’urgence en chambre, la loi sera modifiée en ce sens et il ne sera plus nécessaire qu’un fonctionnaire constatateur puisse être identifié par son nom. Il va sans dire que le SIC ne peut que se réjouir de cette évolution. La modification de la Loi doit être votée le mercredi 27-03-2019 à la Chambre.

  • LA SNCB RENONCE AU PROJET DE NOUVELLE PROCÉDURE DE DÉPART DES TRAINS

    LA SNCB RENONCE AU PROJET DE NOUVELLE PROCÉDURE DE DÉPART DES TRAINS

    Mi-septembre, la SNCB a annoncé qu’elle renonçait à la mise en place de la nouvelle procédure sécurisée de départ des trains.
    Le projet DICE (Departure In Controlled Environment) visait à garantir le départ des trains en toute sécurité, en supprimant la zone dite grise, soit le délai d’attente entre l’actionnement de l’IOT (Indicateur d’Opérations Terminées) et la fermeture de la dernière porte, par laquelle l’accompagnateur contrôle le quai.
    Pendant plusieurs mois, des tests ont été mis en place. Suite aux résultats négatifs de ceux-ci, la SNCB avait décidé de reporter le projet (voir notre dernière édition).
    Après une analyse approfondie, le top management a constaté que des solutions ne pouvaient être apportées aux problèmes de réseau GSM-R ou seraient trop onéreuses dans le cas de non-fiabilité de l’appareil ITRIS d’où l’abandon pur et simple du projet DICE.

    Il est à noter que des dépenses importantes ont été dégagées pour ce projet :

    •  formation de tous les accompagnateurs de trains et des conducteurs de train de deux dépôts ;
    •  équipement spécifique du matériel roulant et des quais voyageurs ;
    •  rémunérations des cheminots impliqués.

    A l’heure où le principal leitmotiv des Chemins de fer belges est « économies », le gaspillage des deniers publics continue. Notre organisation ne peut que se montrer très déçue car le SIC réclame une nouvelle procédure de départ depuis plus de dix années. Nos délégués avaient d’ailleurs imaginé plusieurs scénarii élaborés lors de nombreuses réunions.

    Nous avions soumis leurs propositions mais sans jamais recevoir de retour positif. Notre demande avait été finalement été entendue après le dramatique accident d’un accompagnateur de train à Dinant en mai 2009 !

    Dans un bref communiqué, la SNCB a néanmoins fait part de son désir de trouver une solution alternative, sans autre précision ! Nous interpellerons la direction de la SNCB pour connaître les alternatives envisagées.