Catégorie : SNCB

  • Intervention concernant l’analyse des risques des conducteurs CTC Bruxelles

    Intervention concernant l’analyse des risques des conducteurs CTC Bruxelles

    Bruxelles, le 21 mai 2024

    À l’attention du Président du Comité PPT traction CE SNCB

    Monsieur le Président,
    Monsieur VH,

    Je souhaite attirer votre attention sur un sujet important qui est discuté depuis quelque temps au sein du Comité PPT.

    Lors de leurs examens médicaux annuels, plusieurs conducteurs de train ont adressé diverses plaintes graves à notre organisme de prévention externe, IDEWE. Ces plaintes incluent des problèmes tels que la fatigue, la dépression et la lourdeur du travail. Le temps de récupération, tant pendant qu’en dehors des services, est parfois trop court mais aussi d’autres facteurs psychosociaux pèsent sur le bien-être de nos collègues.

    IDEWE a rassemblé ces plaintes et les a transmises officiellement à la SNCB en conseillant d’examiner cette problématique de manière approfondie. En réponse, la SNCB a envoyé un courrier faisant référence à leur règlementation interne, le RGPS 541 où les conditions de travail et le temps de récupération seraient apparemment garantis.

    Le Comité PPT traction Centre a eu connaissance de l’existence de ces échanges entre IDEWE et la SNCB. Il est toutefois préoccupant que la SNCB ait attendu des mois pour les mettre à disposition du Comité. Le rejet de l’avis d’IDEWE, visant à développer une analyse de risques, a été accueilli avec grande surprise.

    Après le rejet de la SNCB de mener une enquête sur la problématique, l’ensemble des représentants du personnel du Comité PPT a voté pour réaliser tout de même une analyse des risques psychosociaux, basée sur la problématique décrite par IDEWE. Cette procédure est prévue dans le Code du bien-être au travail, Livre 1, Titre 3, Chapitre 1, Article 4 (*). L’employeur est donc tenu de réaliser cette analyse des risques demandée.

    Ce qui s’est passé dans les mois qui ont suivi est flou, mais aujourd’hui, il est prétendu que l’analyse des risques a été effectuée. Lors de la dernière réunion du comité, les représentants du personnel ont réagi avec surprise à cette annonce. L’analyse des risques elle-même n’était pas disponible pour consultation, bien que cela soit également une obligation inscrite dans le Code du bien-être au travail, Livre 2 Titre 7 Chapitre 3 Art. II 7-14 et 15 (**). Il ne semble pas qu’un plan d’action sérieux ait été élaboré.

    Nous doutons également fortement qu’IDEWE ait été impliqué dans le développement de cette analyse des risques, bien que la SNCB s’impose comme norme de faire réaliser des analyses des risques psychosociaux par ce partenaire externe. Le service de prévention interne n’a pas la compétence pour les risques psychosociaux, voir l’annexe de ce courrier (***).

    En conclusion, nous avons l’impression est que la demande du Comité de réaliser une analyse des risques n’a pas été prise au sérieux.

    Cela nous amène aux demandes suivantes :

    -> Pouvez-vous donner accès aux membres du Comité à toute la documentation relative à l’élaboration de cette analyse des risques dès que possible ?

    -> Pouvez-vous également fournir le résultat détaillé de l’analyse des risques elle-même aux membres du Comité ?

    -> Pouvez-vous nous confirmer et prouver qu’IDEWE a été impliqué dans le développement de cette analyse des risques ? Nous souhaiterions également interroger directement le responsable d’IDEWE chargé de l’analyse en Comité PPT.

    Étant donné la gravité de la situation et pour le bien-être de nos conducteurs de train, je vous demande instamment de réévaluer ce sujet et d’apporter votre soutien à la réalisation de l’analyse des risques telle que proposée par le Comité PPT. Nous ne doutons pas de vos bonnes intentions personnelles et de la complexité tant de la matière que de la société ainsi que de son budget qui joue, sans aucun doute, un grand rôle dans cette situation ambigüe. Néanmoins, les plaintes sur le plan psychosocial doivent être traitées avec le plus grand sérieux et le personnel de conduite de TCT Bruxelles a le droit à une politique de bien-être sérieuse et mature.

    Cordialement,

    Joachim Permentier  
    Président OVS-SIC  
    Conducteur de train Bruxelles-Midi

    (*) Art. I.3-4.- Outre l’analyse des risques générale visée à l’article I.3-1, une analyse des risques portant sur les risques psychosociaux au travail peut être réalisée au niveau d’une situation de travail spécifique dans laquelle un danger est détecté. Cette analyse des risques doit être réalisée lorsqu’elle est demandée par un membre de la ligne hiérarchique ou un tiers au moins des représentants des travailleurs au sein du Comité. Elle est réalisée par l’employeur avec la participation des travailleurs. L’employeur y associe le conseiller en prévention aspects psychosociaux lorsqu’il fait partie du service interne. A défaut, il y associe le conseiller en prévention aspects psychosociaux du service externe, lorsque la complexité de la situation le requiert.

    (**) Livre 2 Titre 7 Chapitre 3 Art. II 7-14 et 15

    Art. II.7-14.- L’employeur est tenu de fournir toutes les informations nécessaires au Comité, afin qu’il puisse émettre ses avis en parfaite connaissance de cause. Il rassemble une documentation relative aux questions en matière de bien-être des travailleurs lors de l’exécution de leur travail, d’environnement interne et externe, dont le contenu est déterminé par l’annexe II.1-1, et tient celle-ci à la disposition du Comité. A cet effet, les membres du Comité doivent être informés et pouvoir prendre connaissance de toutes les informations, tous les rapports, avis et documents, imposés ou non par la réglementation du travail ou par la réglementation relative à l’environnement qui se rapportent au bienêtre des travailleurs lors de l’exécution de leur travail ou l’environnement interne ou externe

    Art. II.7-15.- L’employeur fournit au Comité toutes les informations nécessaires concernant les risques pour le bien-être au travail ainsi que les mesures de protection et de prévention, tant au niveau de l’organisation dans son ensemble qu’au niveau de chaque groupe de postes de travail ou de fonctions, ainsi que toutes les informations nécessaires concernant les mesures prises en matière de premiers secours, de lutte contre l’incendie et d’évacuation des travailleurs. En outre, l’employeur fournit toutes les informations nécessaires concernant l’évaluation des risques et les mesures de protection, dans le cadre du système dynamique de gestion des risques et du plan global de prévention.

    (***) Extrait du Document d’Identification de l’IDPBW :

  • Intervention du SIC chez B-TO concernant les pauses et l’E-LEARNING

    Intervention du SIC chez B-TO concernant les pauses et l’E-LEARNING

    À Monsieur Frank Windmolders,
    Directeur Général B-TO SNCB

    Cher Monsieur Windmolders,

    Par cette intervention, nous attirons votre attention sur la pression de travail croissante et le manque de pauses adéquates pour le personnel de conduite des trains.

    Nous constatons que le personnel de conduite dispose de trop peu d’opportunités pour prendre des pauses pendant les services. Les propositions récentes de la direction, annoncées dans le plan d’action annuel au comité d’entreprise PPT SNCB, d’insérer des « moments de pause », comme un trajet HLP, ne répondent pas aux exigences de pauses qualitatives telles que définies dans la loi sur le bien-être au travail. De plus, dès que le SIC ait alerté sur la gestion problématique sur ce point, l’Autorité supérieure a finalement menacé d’organiser des pauses en dehors du temps de travail, ce qui est contraire à l’article 82 du RGPS 541. Cet article stipule clairement que la durée du travail ne doit pas être interrompue, ce qui implique que les pauses doivent être intégrées pendant les heures de travail et non en dehors. Le fait que le SIC n’ait qu’un seul mandat dans le comité d’entreprise ne signifie pas qu’il doit être ignoré lorsqu’il signale des illégalités à la SNCB.

    Le 28/10, nous avons déjà contacté le manager responsable B-TO, Mr Wyns, pour soulever à nouveau ce problème. Ce courriel est resté sans réponse. Il est crucial que les obligations légales concernant les pauses pendant les heures de travail soient respectées.

    De plus, il existe diverses obligations et tâches qui sont actuellement difficiles à réaliser dans les horaires de service actuels. Cela inclut le remplissage des e-questions trimestrielles, la participation à des sessions d’E-Learning telles que le cours de cybersécurité, ainsi que les interactions nécessaires avec les chefs d’équipe et l’ajustement ou le réglage de nouveau matériel (chaussures adaptées, gilets, smartphone…).

    Nous proposons de planifier spécifiquement du temps chaque trimestre afin que le personnel puisse accomplir ces tâches supplémentaires pendant les heures de travail régulières. De plus, nous soulignons l’importance d’insérer des pauses qualitatives – qui ne doivent pas servir l’objectif mentionné dans le paragraphe précédent – pendant chaque service.

    Nous ne pouvons ignorer le fait que notre direction sacrifie le bien-être du personnel de base au profit des marges bénéficiaires, des KPI et de la productivité. Nous soulignons que le coût du personnel ferroviaire, par rapport au coût total nécessaire à faire circuler un train, est absolument négligeable. L’investissement dans leur bien-être est en revanche une valeur inestimable. Nous attendons de la SNCB qu’elle applique les corrections demandées. Nous attendons avec intérêt votre réponse à ce sujet.

    Cordialement,

    Joachim Permentier

    Président du SIC

  • AUGMENTATION INQUIETANTE DES AGRESSIONS ENVERS LE PERSONNEL LE SIC TIRE LA SONNETTE D’ALARME

    AUGMENTATION INQUIETANTE DES AGRESSIONS ENVERS LE PERSONNEL LE SIC TIRE LA SONNETTE D’ALARME

    Le personnel ferroviaire est fréquemment confronté à des d’agressions, c’est une dure réalité. Bien que nous ayons soulevé cette question à maintes reprises auprès des différentes autorités, les mesures nécessaires n’ont pas été prises sur le terrain pour enrayer ce phénomène.
    En raison d’une recrudescence des cas d’agressions, le SIC a lancé la procédure de la sonnette d’alarme. Ci-dessous, le courrier envoyé à Sophie Dutordoir CEO SNCB et Paul Hautekiet, Directeur général HR-RAIL.

     

    SNCB, Mme Sophie DUTORDOIR CEO
    HR-RAIL, M. Paul HAUTEKIET DG

    Bruxelles, le 20 juin 2021

    Procédure de la sonnette d’alarme : agressions et sécurité personnelle du personnel ferroviaire

    Madame l’Administrateur délégué,
    Monsieur le Directeur général,

    Depuis un certain temps, notre organisation met en lumière les problèmes rencontrés par les cheminots dans l’exercice de leurs fonctions et qui constituent une menace pour leur sécurité personnelle.

    Malgré les diverses interventions de notre organisation au sein de différents comités, le nombre d’agressions et de situations conflictuelles reste très élevé dans le domaine ferroviaire. En raison d’un manque de personnel structurel, l’assistance de Securail n’est pas toujours garantie. 

    Pendant ce temps, chez Securail aussi, les accidents du travail dus aux agressions sont en augmentation.

    Ce 19 juin, un accompagnateur de train a été attaqué en gare de Mouscron par une bande armée de couteaux et de bâtons. Il a réussi de justesse à se mettre en sécurité. Quelques jours auparavant, un autre accompagnateur de train avait été agressé par une bande de jeunes qui, après avoir semé le trouble dans la zone de loisirs de Blaarmeersen, avaient été dirigés par les forces de l’ordre vers le premier train à destination de Bruxelles.

    Le manque de sécurité dans les trains et dans les gares ainsi que l’insuffisance de soutien affectent de facto tout le personnel d’exécution. 

    Nous regrettons que la direction Passengers Transport & Security ne prend pas les mesures nécessaires pour leur garantir un maximum de sécurité. 

    Pour cette raison, et conformément aux dispositions du RGPS fascicule 548 art. 176, le Syndicat Indépendant pour Cheminots demande l’activation de la procédure de la sonnette d’alarme.

    Salutations distinguées.

    Au nom du SIC,

    Luc MICHEL

    Président

  • CPN 23-12-2019  MESURES SPECIFIQUES POUR LE PERSONNEL D’ACCOMPAGNEMENT DES TRAINS

    CPN 23-12-2019  MESURES SPECIFIQUES POUR LE PERSONNEL D’ACCOMPAGNEMENT DES TRAINS

    La SNCB et les organisations syndicales représentées au sein des organes de concertation paritaires se sont rassemblées autour de la table ces dernières semaines pour mettre en place certaines mesures au sein de la filière accompagnement des trains.

    Le projet de document en annexe reprend les différentes mesures qui seront mises en place.

    MESURES SPECIFIQUES POUR LE PERSONNEL D’ACCOMPAGNEMENT DES TRAINS

    Personnel d’accompagnement : accompagnateur et accompagnateur principal de train

    Point de départ

    Le management veille de manière proactive à ce que les besoins en personnel soient comblés de manière adéquate et continue en fonction du plan de transport ; • Les propositions décrites ci-dessous feront l’objet de deux évaluations: – Une évaluation intermédiaire dans le courant du mois de mai 2020; – Une évaluation finale après l’été 2020.

    Octroi des libertés

    Nous nous efforçons que 15% de l’effectif de chaque dépôt puisse recevoir les libertés demandées. Les libertés demandées sont à couvrir par une absence (CN, RX, CX, JC, temps partiel). Par l’effectif du dépôt est considéré tout le personnel d’accompagnement repris sur le tableau de service. Un rapport hebdomadaire est établi pour le management (local). Ce rapport sera également présenté lors de chaque comité PPT.

    Calendrier de mise en œuvre phasée A partir du congé de Noël 2019 : 13% de l’effectif A partir des vacances de Pâques 2020 : 14% de l’effectif A partir des vacances d’été 2020 15% de l’effectif

    La direction mettra tout en œuvre pour réaliser les objectifs plus rapidement.

    Réserve Papillon

    Diverses options relatives à la création et à la mise en œuvre opérationnelle d’une réserve Papillon ont été discutées et examinées. Cependant, avant d’envisager la création effective d’une réserve Papillon, une analyse de la nécessité de son introduction est demandée par les organisations représentatives.   Cette analyse sera soumise au groupe de travail « Accompagnement », établi au sein de SCP, lorsqu’une image concrète et réelle de la situation sur le terrain en ce qui concerne le comblement des besoins en personnel sera possible, à savoir lors de la première évaluation des engagements promis en mai 2020.

    Démarche Buddy

    L’objectif est de faire en sorte que chaque victime de CI puisse bénéficier d’un premier support dans un délai raisonnable. Chaque district est responsable de l’organisation des interventions de buddies dans son district. Entre 6h et 23h, un buddy formé, qui est en service, est prévu pour intervenir.

    Entre 23h00 et 6h00, si aucun buddy n’est en service, chaque district prévoit un service d’intervention de l’encadrement (sur base volontaire) ; à cet effet, une allocation forfaitaire de 14 EUR (à 100 %) par jour où le buddy est rappelable est prévue. En cas d’intervention du domicile, une allocation de secours sera octroyée ; elle est égale au taux horaire du traitement global pour chaque heure prestée au cours de l’intervention, avec un minimum de 2 heures en semaine et de 3 heures un samedi, dimanche et jour férié. En cas d’intervention sur place, l’allocation de secours selon les dispositions du Fascicule 523 – Partie II, Chapitre VIII sera octroyée.

    Timing : lancement à partir du 01/01/2020.

    Dashboard KPI’s

    Les rapports suivants feront l’objet de discussions au sein des comités PPT : • Libertés accordées; • Pourcentage d’absentéisme ; • Nombre d’interventions de buddies demandées et nombre d’interventions effectuées par des buddies • Effectifs utilisés.

    Timing : lancement début 2020.

    Travail à temps partiel

    Dans le cadre du bien-être au travail (par exemple la réduction de l’absentéisme), l’objectif est l’octroi intégral des régimes à temps partiel demandés à partir de 2020, en tenant compte des périodes de congé, ainsi qu’une augmentation significative des régimes à temps partiel autres que les congés thématiques. Il y a un engagement, dans un premier temps, à accepter les demandes de travail à temps partiel déjà introduites dans un délai raisonnable, pour autant qu’il n’y ait pas de délai fixé dans la réglementation, en vue d’améliorer le bien-être du personnel. A partir du 1er janvier 2021, l’exécution de la demande de travail à temps partiel sera réalisée au plus tard un an après la demande pour autant qu’il n’y ait pas de délai plus court fixé dans la réglementation, en vue d’améliorer le bien-être au travail du personnel. Le travail à temps partiel ne peut pas être accordé pendant la formation de base. Le travail à temps partiel doit être réparti uniformément sur les jours de semaine. À cette fin, les candidats détermineront le jour ou la semaine de leur choix en consultation avec leur responsable. Les systèmes d’interruption de carrière à temps partiel (1/2 ou 1/5) pour les agents de moins de 55 ans sont prioritairement octroyés pour les périodes de septembre à juin.

    Neutralisation

    La période de neutralisation prévue par les §§ 13 et 15 du Fascicule 535 ainsi que par le Titre I Partie II Chapitre I du Fascicule 501 est supprimée pour le personnel d’accompagnement.

    Epreuve accompagnateur principal

    Lors des prochaines épreuves fermées vers le grade d’accompagnateur principal, l’accent est mis sur la connaissance pratique de la fonction d’accompagnateur de train.

    Prime d’intéressement au bilinguisme

    En dérogation à l’avis 38 H-HR de 2010, la prime d’intéressement au bilinguisme est désormais octroyée au personnel d’accompagnement qui, au moment de son recrutement, est en possession de l’attestation SELOR exigible pour l’exercice de son emploi.

     

  • Aucun engagement, seulement quelques garanties !

    Aucun engagement, seulement quelques garanties !

    Lors de la réunion de conciliation organisée en réponse au préavis de grève du 17 août, une divergence de vues fondamentale avec la direction sur les problèmes des congés des accompagnateurs de train s’est à nouveau manifestée.

    A l’unanimité des agents, la proposition de la direction (15% en juillet 2020) est rejetée.
    Le SIC a fait une concession en demandant que, pendant les vacances de Noël, un calendrier modifié soit suivi, laissant plus de place aux congés, et qu’à partir de février, les congés soient accordés à 15% du cadre prévu. Cette proposition n’a pas été acceptée par la direction.

    De plus, les discussions ont montré que l’objectif des 15% reste un objectif qui, selon la direction, sera atteint dans la plupart des cas sans toutefois offrir de garanties fermes.
    Cette garantie est essentielle pour nous car elle rassure le personnel de tous les dépôts.

    Le cadre papillon qui a été proposé par le SIC à la direction pour pouvoir respecter ces 15%, suite à une grève précédente, est déjà une concession considérable car nous ne sommes pas favorables à la flexibilité que l’on attend de ces personnes.
    Pour notre organisation, un certain nombre de conditions sont donc attachées à cette idée.
    Il doit s’agir d’un cadre supplémentaire aligné en plus du contingent norma, sur une base purement volontaire et moyennant une redevance supplémentaire substantielle qui serait attractive et compenserait les désagréments.
    Un certain nombre de certitudes doivent également être fixées pour ce cadre, telles qu’une limitation de la distance à laquelle elles peuvent être déployées, une préférence pour les services tôts ou tardifs et un nombre connu de jours de repos.

    La direction a déclaré que, dans ces conditions, de nombreux recrutements supplémentaires seraient nécessaires. Toutefois, ce cadre est une condition nécessaire pour pouvoir garantir les 15 % de congés, même dans les plus petits dépôts. Le fait que nos conditions pour ce cadre papillon aient été jugées trop restrictives par la direction montre aussi clairement les contours dans lesquels s’organisent les groupes de travail organisés avec les organiations reconnues sur ce sujet. La méfiance envers ces groupes de travail semble donc justifiée.

    Bien que la réunion se soit déroulée de manière sereine et constructive, nous en sommes encore à un point où une grève est inévitable. Après tout, la direction ne veut pas fournir une main-d’œuvre qui garantisse des congés dans tous les dépôts pour 15 % du cadre prévu.

    Pour rappel, lors de la toute première réunion de concertation, il avait été précisé à plusieurs reprises par la direction de la SNCB qu’il n’y avait aucun problème de budget !!!!

    Bien entendu, il faut du personnel supplémentaire, en plus des recrutements actuels, pour mettre au point un système viable qui puisse garantir les congés dans tous les dépôts (y compris les plus petits) à tout moment. Un tel cadre permet également de déployer davantage de personnel à bord des trains, ce qui améliore à la fois la qualité du service et la sécurité.

    Lors de l’action précédente, selon nos propres calculs, moins de la moitié des trains étaient en service, et cela était dû au déploiement massif de personnel d’encadrement, ce qui était un signal très puissant.
    La direction en est consciente et s’est efforcée de minimiser ce chiffre en incluant dans ses comptages  » officiels  » des trains circulant « à vide », non accessibles aux voyageurs.

    La garantie exigée de 15% des congés est un combat légitime, nous comptons donc sur votre soutien massif.

  • FIN DES BADGES NOMINATIFS POUR LES ACCOMPAGNATEURS DE TRAIN

    FIN DES BADGES NOMINATIFS POUR LES ACCOMPAGNATEURS DE TRAIN

    Depuis le 1er novembre 2018, les accompagnateurs et les accompagnatrices de train devaient porter, en application de la nouvelle loi sur la police des Chemins de fer, un badge nominatif afin de pouvoir être identifiés lorsqu’ils appliquent des amendes administratives. Nous étions intervenu auprès de la direction pour demander une modification de la loi en remplaçant le badge nominatif par d’un code chiffré ne permettant pas une identification directe de l’agent constatateur. L’ensemble des services concernés (B-TR, B-MS, B-Security et B-LA), la CEO et le Ministre de tutelle s’étaient montrés inflexibles, arguant de l’obligation de respect de la loi promulguée ! Le Ministre Bellot s’était toutefois engagé à évaluer la situation après quelques mois. Après analyse des différentes autorités ferroviaires et politiques, des faits de menaces ont été constatés sur les réseaux sociaux, ce qui était inacceptable. Le Ministre de la mobilité a donc été décidé d’agir immédiatement en proposant au Parlement de modifier la loi afin que les badges ne soient plus nominatifs, mais reprennent un numéro d’identification unique. Cette modification assurera un meilleur équilibre entre les intérêts : d’une part, l’intérêt légitime du citoyen qui doit être en mesure d’identifier l’agent qui le verbalise afin de signaler un éventuel abus et, d’autre part, l’intérêt légitime de l’agent constatateur dont la vie privée et la sécurité ne doivent pas être mises en péril. Par une procédure d’urgence en chambre, la loi sera modifiée en ce sens et il ne sera plus nécessaire qu’un fonctionnaire constatateur puisse être identifié par son nom. Il va sans dire que le SIC ne peut que se réjouir de cette évolution. La modification de la Loi doit être votée le mercredi 27-03-2019 à la Chambre.

  • Lettre ouverte

    Lettre ouverte

    Des discussions sont en cours avec les OR concernant la réévaluation de la profession de conducteur de train. Ces négociations sont plus lentes que prévu. En effet, les propositions formulées ne tiennent actuellement pas compte des attentes en matière de revalorisation et n’envisagent que vaguement l’amélioration de l’humanisation du travail. En conséquence, le mécontentement est palpable et appelle à durcir l’action.

    Mais bien que ce ressenti soit compréhensible, agir sous l’emprise des émotions peut être regrettable, car, à ce stade, l’intransigeance ne mènera en aucun cas à des résultats plus rapides et meilleurs. Aussi, nous sommes convaincus que l’échec d’actions isolées risque de mettre à mal le succès d’une démarche globale future.

    Nous sommes d’avis qu’aucun syndicat isolé ne peut livrer ce combat, et que seul un large front commun, en ce compris les groupements de conducteurs, tel le BTD (Belgian Train Driver), peut conduire à une réévaluation approfondie. En outre, il est inconcevable que les différences idéologico politiques des structures syndicales fédérales mettent à mal la bonne collaboration existant déjà entre les militants locaux.

    Nous invitons donc toutes les organisations à se mettre autour de la table pour travailler ensemble à l’établissement d’une liste commune d’exigences ainsi qu’à y désigner les points non négociables. Cette liste constituera la base de nouvelles négociations et de la mise en œuvre d’un plan d’action commun.

    L’OVS-SIC est-il endormi ou peu combatif ? Pas du tout ! Car s’il s’avère que les négociations restent stériles ou ne rencontrent pas les attentes d’une large majorité du personnel, l’OVS-SIC compte assumer ses responsabilités et faire preuve de l’inflexibilité nécessaire pour défendre leurs intérêts.

    Une lettre motivée a été envoyée dans ce sens à notre P.D.G., Madame Dutordoir.

  • GRATUITE DU TRANSPORT DE VELO – NOUVELLE REGLEMENTATION

    GRATUITE DU TRANSPORT DE VELO – NOUVELLE REGLEMENTATION

    Emportez votre vélo dans le train sur présentation de votre libre-parcours ou billet gratuit.

    Depuis le 16 avril, un libre-parcours ou un billet gratuit valide pour le personnel des chemins de fer belges et leurs ayant-droits suffit pour emporter gratuitement son vélo dans le train.


    Auparavant, vous pouviez demander une carte vélo qui était valable 1 an et sur laquelle vous pouviez compléter vous-même la date. Cette carte-vélo n’existe plus et a été remplacée, depuis le 1er février 2018, par une carte-vélo prédatée. Une telle carte-vélo ne peut cependant s’obtenir que dans une gare avec du personnel. Après plusieurs plaintes du personnel, une solution a été trouvée pour tous les membres du personnel des chemins de fer belges et leurs ayant-droits.

    Depuis le 16 avril, il suffit de montrer votre libre-parcours ou votre billet gratuit à l’accompagnateur de train pour emporter votre vélo dans le train. Un logo bagage figure en effet sur chaque libre-parcours et chaque billet gratuit. Vous pouvez emporter jusqu’à 30 kg de bagages par personne. Votre vélo ou votre tandem peut en faire partie. Le personnel d’accompagnement a reçu des instructions en ce sens.
  • ACCOMPAGNATTEURS DE TRAIN – NEUTRALISATION SUR POSTE

    ACCOMPAGNATTEURS DE TRAIN – NEUTRALISATION SUR POSTE

    Nous sommes intervenus auprès du directeur général HR-RAIL afin de dénoncer le système d’embauche des accompagnateurs des trains en ce qui concerne la désignation de leur premier siège de travail.

    Ci-dessous vous trouverez la copie de notre intervention ainsi que la réponse du Directeur HR-Rail

    NDLR : le Directeur général n’apporte aucune réponse à notre intervention et maintient ainsi un système injuste qui provoque de la frustration et de la démotivation pour les accompagnateurs nouvellement recrutés.

    [pdf-embedder url= »https://www.ovs-sic.be/fr/wp-content/uploads/sites/4/2018/04/DG-HR-RAIL-67-2018-LM-06032018.pdf » title= »DG HR RAIL 67-2018 LM 06032018″]

    [pdf-embedder url= »https://www.ovs-sic.be/fr/wp-content/uploads/sites/4/2018/04/RS-HR-RAIL-ACT-67-2018-LM-06032018.pdf » title= »RS HR RAIL ACT 67 2018 LM 06032018″]

  • CAHIER REVENDICATIF DES CONDUCTEURS DE TRAIN

    CAHIER REVENDICATIF DES CONDUCTEURS DE TRAIN

    La dégradation des conditions de travail du personnel des Chemins de fer belges conduit de plus en plus des cheminots à chercher une solution en dehors de la société ferroviaire.

    Ce mécontentement généralisé se traduit notamment par une vague de démission au sein du personnel de conduite des trains. Nous voulons que cela s’arrête, non pas avec la remise d’un préavis d’un an, mais grâce à de meilleures conditions de travail.
    Pour ce faire, le SIC a envoyé au CEO de la SNCB son cahier revendicatif visant à améliorer la profession de conducteur de train.

    Les revendications se concentrent sur :

    • Le maintien des salaires et des primes en cas d’inaptitude médicale ;

    • Une augmentation de la rémunération et des allocations pour le travail du samedi et de la nuit ainsi qu’un système de prime amélioré ;

    • La stabilisation de la pension à 55 ans et des services adaptés dès l’âge de 50 ans ;

    • Une allocation de mobilité.

     

    L’ensemble des revendications peut être téléchargé ici

    CAHIER REVENDICATIF DES CONDUCTEURS DE TRAIN

    Le cahier de revendications se compose de 3 parties :

    1. Revalorisation pécuniaire

    Cette partie comprend tous les aspects pécuniaires de la fonction de conducteur de train.

    1. Bien-être au travail

    Cette partie comprend tous les aspects concernant l’organisation du travail, la reconnaissance ainsi que la gestion opérationnelle des conducteurs de train.

    1. Sécurité

    Cette partie comprend tous les aspects relatifs à la sécurité.

    1° Revalorisation pécuniaire

    1° Conducteur de train

    Augmentation plus rapide de l’échelle barémique en début de carrière et de manière plus régulière qu’envisagée actuellement.

    – soit par la succession des échelles suivantes : début 580-> 585 (4->12 ans)–>430 ;
    – soit par la création d’une nouvelle échelle (5XX) qui suivra la même progression que la proposition précédente (aucune modification de la réglementation concernant les rangs ne doit alors être opérée).

    En outre, lors d’un changement d’échelle barémique, la prise en compte des années de service est primordiale.

    2° Conducteur de manœuvre

    Augmentation plus rapide de l’échelle barémique en début de carrière et de manière plus régulière qu’envisagée actuellement.

    – soit par la succession des échelles suivantes : début 772->645 (4->12 ans)–>660 ;

    – soit par la création d’une nouvelle échelle (7XX) qui suivra la même progression que la proposition précédente (aucune modification de la réglementation concernant les rangs ne doit alors être opérée).

    En outre, lors d’un changement d’échelle barémique, la prise en compte des années de service est primordiale.

    3° Package « mobilité »

    Le choix du package mobilité est laissé à l’appréciation de l’agent (indemnités pour trajet en voiture et/ou vélo ou encore voiture de société). Ces indemnités doivent pouvoir être allouées sous forme pécuniaire, Eco-chèque (vélo) ou de cartes carburants à forfait.

    4° Modification du système de primes de productivité

    Le système de primes doit être revu en profondeur en supprimant la cotation de la triennale, en valorisant les conducteurs en fonction de leur connaissances (réseau etranger, Lgv, …) et en leur garantissant un niveau de primes identiques toute l’année.(congé,etc,…)

    5° Primes de moniteurs

    Le moniteur est la personne susceptible d’inculquer le plus adéquatement les « gestes du métier » dès le début de la formation. L’exercice de cette fonction doit faire l’objet d’une formation préliminaire adéquate et être octroyé sur base volontaire. L’ancienneté requise pour un moniteur doit être de minimum 5 ans. Ce dernier recevra une indemnité équivalente à 30 € par jour de prestation. Durant la formation, l’élève ne doit pas avoir plus de 5 moniteurs différents.

    6° Indemnités de weekend

    Nous souhaitons que les primes du samedi et de nuit soient équivalentes à celle de la concurrence.

    7° Chèques-repas

    La valeur faciale des chèques-repas n’a pas été adaptée depuis de nombreuses années et ne couvre plus le prix d’un repas. En outre, pour des rasons de timing, le personnel roulant ne peut que très rarement, voire jamais, utiliser les restaurants d’entreprise.

    Dès lors, la valeur nominale des chèques-repas doit être augmentée à 8€.

    8° Heures supplémentaires

    Les heures supplémentaires sont calculées sur une période déterminée.

    Nous souhaitons que tout dépassement de prestation soit payé au taux de 150%.

    En outre, les alternements ne doivent plus engendrer une déduction d’heures dans le décompte périodique.

    9° Prime de flexibilité

    L’organisation de la vie privée se basant en grande partie sur les horaires des séries, ceux-ci ne doivent être modifiés qu’au maximum deux fois par an. S’il est toutefois convenu de la nécessité de garantir la continuité des séries, chaque ajustement effectué en dehors des périodes prévues devrait générer une prime de 30€.

    Ordre des chapitres modifiés + suppression de chapitres

    2° Bien-être au travail

    1° Roulement

    Les séries définitives doivent être publiées 3 mois avant leur mise en application.

    Les modifications de séries pour les jours fériés (note Robette) doivent être publiées au minimum 3 mois à l’avance afin que l’agent puisse s’organiser pour ses congés.

    Les roulements doivent être modifiés le deuxième weekend de janvier afin que les agents puissent mieux organiser les fêtes de fin d’année en famille.

    2° Horaires

    Une meilleure organisation des tableaux de services améliorerait sans nul doute le bien-être au travail car, à l’heure actuelle, aucune vision à long terme sur les congés (accordés ou pas) n’est possible.

    En effet, les tableaux de service ne sont disponibles que 3 jours à l’avance dans certains dépôts.

    Dès lors, une vision des horaires sur une période d’une semaine serait plus qu’appréciable. En outre, lors des périodes hors-série, il serait souhaitable que les prestations en début de période ne commencent pas avant 6h00 et que les prestations de fin de période ne se terminent pas après 23h00.

    Enfin nous refusons les dérogations des 14 heures entre une prestation et une formation permanente et/ou professionnelle et demandons la suppression de la note Philips 411/541.1

    3° Reconnaissance du travail

    Nous souhaitons des entrevues annuelles obligatoires avec le chef de dépôt et/ou l’instructeur et le dirigeant de la CTC afin de discuter des attentes de chacun et d’échanger sur les cas vécus, tant positifs que négatifs. Le but étant de dialoguer et d’entretenir une communication qui n’est plus seulement basée sur la réprimande.

    4° Incapacité médicale

    Nous apprenons que 60% des conducteurs ne terminent pas leur carrière à la conduite et, il est évident que la majoration de l’âge du départ à la retraite ne fera qu’augmenter ce chiffre. Par ailleurs, le mode de vie irrégulier lié à la profession ainsi que de nombreuses maladies peuvent entrainer des incapacités médicales (diabète , maladie cardiaque, etc,). Par conséquent, les conducteurs devraient être assurés contre une perte des primes en cas d’inaptitude médicale.

    En outre, Il est inacceptable qu’un conducteur qui s’est investi dans sa fonction toute sa carrière soit remercié pour inaptitude médicale. Nous souhaiterions donc qu’il puisse poursuivre sa fin de carrière à un poste adapté dans son dépôt ou CTC.

    Le futur avis HR qui traite des restrictions de salaire suite à l’incapacité professionnel doit être supprimé.

    5° Mutations

    Beaucoup de conducteurs se sentent trahis par HR-Rail concernant les mutations.

    Avant d’organiser des embauches pour certains dépôts, il serait souhaitable de réaliser préalablement les demandes de mutation. Cette constatation met en évidence le manque de coordination entre les différents services HR.

    Nous demandons la publication et l’affichage des mutations en cours pour chaque dépôt et la concrétisation de ces dernières dans un délai de 6 mois.

    6° Cadres

    Les cadres doivent être adaptés à la situation des roulements avec une vision à long terme. En effet, une CTC qui envisage les formations et des formations permanentes à court terme ne peut évoluer de manière optimale. Nous souhaitons en outre sortir des cadres, les personnes détachées qui bloquent les places dans certains dépôts.

    7° Instruction

    Le poste d’instructeur ne doit être accessible qu’après 5 ans de conduite effectifs.

    Les instructeurs des dépôts et de l’administration centrale ne peuvent bénéficier du

    régime préférentiel du personnel roulant qu’à condition de justifier au minimum 30

    prestations complètes de conduite par an.

    Par ailleurs, nous souhaitons plus de régularité en ce qui concerne la présence

    d’instructeurs dans les dépôts. Dans beaucoup de ces derniers, les instructeurs ne sont

    en effet disponibles que durant quelques heures en journée et jamais le weekend.

    8° Fin de carrière

    Nous exigeons le maintien des conditions de départ à la pension à 55 ans et l’aménagement des fins de carrière dès 50 ans pour le personnel roulant qui le souhaite (mise en place de séries comportant des services plus légers ou autres aménagements tels que par exemple, les fonctions de soutien aux instructeurs : administratif , simulateur).

    Par ailleurs, nous déplorons qu’actuellement, le nombre de jours de congé supplémentaire ne soit calculé que jusqu’à 55 ans. Nous souhaitons dès lors 2 jours de congé supplémentaire par tanche de 5 ans à partir de 55 ans.

    9° Préavis

    Une durée de préavis de 1 an a été mise en place pour freiner les départs or, cette mesure n’a eu aucun effet sur la situation. Nous souhaitons donc ramener le préavis à une période acceptable et négociable pour toutes les parties en fonction de l’ancienneté ainsi que de la fonction que l’agent aurait dans la nouvelle entreprise.

    En outre, les conducteurs qui signent une clause de non-concurrence stipulant qu’ils acceptent de ne pas travailler comme conducteur pour un autre opérateur ferroviaire dans un délai de 4 ans après leur départ doivent être exemptés du remboursement de l’indemnité de formation (Suivi par le SPF Mobilité).

    3° Sécurité

    1° HLT

    Le HLT doit être simplifié, davantage compréhensible et ne pas être sujet à interprétation.

    De plus, ce dernier étant la base de toute notre réglementation, ses modifications ne devraient avoir lieu qu’une fois par an. Notons que certaines modifications n’apparaissent que dans l’IDA et que la version papier n’est adaptée que 2 fois par an. Nous nous interrogeons ainsi sur la qualité de la matière à étudier pour une recertification triennale ! Nous souhaitons donc la réimpression complète une fois par an. (V SNCF)

    2° Prestations

    Les prestations doivent être réalistes et tenir compte des temps nécessaires pour changer de front, réaliser des essais de fonctionnement, des accouplements et des découplements.

    Dans ces cas, un minimum de vingt minutes permettrait aux agents de les réaliser avec professionnalisme.

    Comme déjà rappelé dans le passé, la monotonie est dangereuse pour la concentration. Nous souhaiterions donc plus de diversité dans les services (pas uniquement des trains S toute une journée et différentes destinations sur une semaine).

    Nous souhaitons que toute prestation commencée avant 4h30 n’aie une amplitude supérieur à 7h45.

    Nous souhaitons également que toute prestation commencée après 17h00 n’aie une amplitude supérieur à 7h45.

    Veiller au respect d’un minimum ½ de repos (pas pendant un HLP) pour toute prestation.

    3° Formation permanente

    Les formations permanentes sont mal pensées. Elles devraient avoir pour but de revoir les acquis et d’analyser les incidents et puis seulement d’aborder les nouveautés (1 fois par an )

    De plus, des FP (dépannage matériel) organisées sur le terrain et non en classe doivent être davantage envisagées. Des cours de langues (FR, NL, DE) plus efficaces doivent être dispensés. L’accès aux simulateurs (simpact) devrait également être possible en dehors des formations permanentes (pendant des heures de réserve sur base volontaire).

    4° Recertification (triennale)

    La méthode de certification utilisée à l’heure actuelle est trop approximative. Le fond, la

    forme et le niveau des questions ainsi que les critères de cotation varient sensiblement

    d’un examinateur à l’autre et d’un dépôt à l’autre.

    Par ailleurs, le fait d’interroger les agents tous les 3 ans est un non-sens. Il serait préférable d’évaluer ces derniers plus régulièrement au cours d’accompagnements annuels et éventuellement sur base de questionnaires à compléter via les tablettes.