Catégorie : Infrabel

  • Transfert des blocks de signalisation d’Ottignies et de Libramont vers Namur malgré la pandémie COVID 19 en décembre.

    Transfert des blocks de signalisation d’Ottignies et de Libramont vers Namur malgré la pandémie COVID 19 en décembre.

    Malgré nos multiples interventions à toute la hiérarchie Infrabel depuis plusieurs mois pour suspendre la migration des block 29 et 74, l’Administrateur délégué nous a confirmés le 1er décembre que les transferts étaient maintenus.
    Selon lui, les conseillers en prévention Infrabel et IDEWE ont garanti que les mesures de protection face au COVID 19 étaient réunies.
     
    Face à cette fin de non-recevoir du CEO, nous avons déposé plainte au SPF Emploi en charge du bien-être au travail le 2 décembre.

    SPF Emploi – Inspection contrôle du bien-être au travail – Direction régionale Namur

    Bruxelles, le 2 décembre 2021

    Cher Monsieur,

    Suite à notre entretien téléphonique de ce matin avec Monsieur Laurenz Soetens, nous nous permettons de vous contacter au sujet de la migration des cabines de signalisation d’Ottignies et de Libramont vers Namur qui est prévue respectivement les 10 et 18-12/2021.

    Nous avons interrogé les différentes autorités régionales (Manager Infrablel -TO et Conseiller en prévention) à ce sujet car nous ne sommes pas convaincus que toutes les mesures nécessaires de protection des travailleurs dans le cadre de la pandémie COVID, et notamment sa 4ème vague, sont rencontrées.

    Nous avons demandé la suspension de la migration des 2 cabines afin de mettre en œuvre toutes les possibilités d’amoindrissement des risques, en l’occurrence sanitaires, visant à ne pas rassembler en un seul lieu plus de personnel mais de garder les blocks de signalisation aujourd’hui encore existants et qui permettent aux agents de travailler en 3 lieux distincts, gage de moindre concentration de beaucoup de personnes qui, d’autre part, seraient amenées à se croiser lors des changements de prestations.

    Malgré nos argumentations, notre demande a été refusée par toute la hiérarchie d’Infrabel jusqu’au CEO suite à l’approbation du Conseiller en prévention Infrabel et celui d’IDEWE. 

    A ce sujet, nous précisons qu’au block 30 de Namur :

    – il y aura 23 personnes par shift (21 Infrabel – 2 SNCB) au 18/12/2021 soit 8 agents en sus des agents par shift présents actuellement.

    – le rapport du conseiller en prévention est incomplet tant dans sa réponse à notre mail que dans son analyse de risque « Covid » préalable :

    • Il n’y a pas d’indication sur le total du volume et de la surface du block de signalisation ;
    • Nous n’avons reçu aucune mention/information sur la présence d’un détecteur de CO ;
    • Le nombre d’agents et le manque d’espace dans le block de signalisation sont susceptibles, selon notre estime, de provoquer un risque accru d’un cluster « COVID » avec de possibles conséquences graves tant pour les travailleurs que pour la continuité du service ;
    • Le remplacement des agents à chaque shift, soit potentiellement 46 agents dans le même local à chaque changement de service, n’est pas analysé dans les détails. Seul le croisement d’agents est évoqué, ce qui n’est pas suffisant. En effet, une remise de service en « face to face » est impérative pour des raisons de sécurité et d’informations opérationnelles ;
    • La question sur la gestion de la cuisine (2 personnes maximum) n’a pas été abordée alors qu’il est interdit de se restaurer sur son « bureau » de travail ;
    • En ce qui concerne les pauses pour le travail sur écran de visualisation dans un local approprié (qui n’existe pas), le sujet n’a pas été analysé alors qu’il s’agit d’une période essentielle de décompression pour chaque agent car la charge de travail engendre un stress continu durant la prestation et elle peut être augmentée suite à l’absence inopinée de personnel.

    – le(s) rapport(s) du conseiller en prévention IDEWE ne tient pas compte de paramètres importants comme soulignés ci-dessus pour le rapport du CP Infrabel. 

    D’autre part, en parcourant la demande du CP d’Infrabel adressée au CP IDEWE le 26/11/2021 à 10h01, les réponses du CP IDEWE le 26/11/2021 à 11h09 (soit une heure plus tard) et la deuxième réponse le 26/11/2021 à 15h38, nous nous posons des questions sur la pertinence de ces deux « rapports » IDEWE !

    Suite à ces constatations, nous estimons que les 2 transferts des cabines de signalisation d’Ottignies et de Libramont vers Namur doivent être ainsi suspendus car il y a un risque aggravé pour le personnel par rapport à la situation actuelle et que la santé et le bien-être des travailleurs doivent rester la première priorité dans cette situation de pandémie. 

    Dans ce cadre, nous demandons que le SPF Emploi effectue un contrôle urgent sur la conformité des mesures de protection Covid pour ces agents.

    Nous vous remercions d’avance.

    Salutations distinguées.

    Au nom du Syndicat Indépendant pour Cheminots – SIC

     

    Annexes :

    • Lettre SIC au CEO Infrabel 29/11/2021
    • Réponse CEO Infrabel
    • Demande du CP Infrabel au CP IDEWE (2ème moitié de page) Réponse 1 du CP IDEWE au CP Infrabel
    • 4. Réponse 2 au CP IDEWE au CP Infrabel
    • 5. Mail SIC au CP Infrabel pour demande complémentaire suite rapport COVID – réponse en bleu par le CP Infrabel
    • 6 à 14. Rapport de visite du block 30 de Namur (mesures Covisd) du 14/09/2021 du CP Infrabel + Schémas + photos
    • 15. Rapport ventilation
  • Intervention SIC – CEO Infrabel – I-TO Charge psychosociale dans les cabines de signalisation

    Intervention SIC – CEO Infrabel – I-TO Charge psychosociale dans les cabines de signalisation

    Monsieur Benoît Gilson
    Administrateur délégué Infrabel
    Place Marcel Broodthaers 2 b 1060 BRUXELLES

    Bruxelles, le 07 juin 2021

    Monsieur l’Administrateur délégué,

    Depuis plusieurs années, nous intervenons à tous les niveaux pour dénoncer des situations où des agents occupés dans les cabines de signalisation subissent un charge psychosociale liée à leurs tâches. Nous avons l’impression que les différentes autorités ne mesurent pas l’ampleur de la situation dégradée dans les postes de signalisation et que la recherche de la productivité reste leur maître-mot.

    Dans ce cadre, nous tenons à vous présenter, par ce courrier, les différents points que nous jugeons interpellants pour le bien-être des agents mais aussi contraires aux dispositions légales du Code du bien-être au travail.

    • Prestations supprimées :

    Suite à un manque de personnel, des prestations sont régulièrement supprimées et la charge de travail est transférée vers d’autres postes, ceci en contradiction avec les règles régissant le bien-être au travail.

    Il est évident que de telles situations, sources de stress, sont un vecteur de potentielles erreurs/fautes sur la régularité et la sécurité des circulations sans oublier les conséquences néfastes sur la santé du travailleur. I-TO et ce compris ses conseillers en prévention n’apportent pas de solution pérenne sur ce point précis. D’ailleurs, aucune analyse de risques à ce sujet n’a été mise en œuvre.

    Nous tenons également à souligner que des annotations régulières aux TMR sur la fusion de postes ne font l’objet d’aucune suite vers leurs rédacteurs. Pourtant dans un courrier du Director I-TMS, daté du 20/01/2017, concernant notre courrier sur l’absence d’analyse de risques dynamique, Madame Billiau nous indiquait « que la gestion dynamique des risques est bien une réalité au quotidien et que la charge de travail est évaluée en permanence par des observations de la ligne hiérarchique (Traffic Officers présents en 3×8, formateurs, services de support) et par notre service de prévention ».

    Les réponses apportées à nos diverses interventions par les autorités sont toujours les mêmes depuis des années : des agents sont en cours de formation et des recrutements sont prévus.

    • Formation continue – Modules online :

    La formation continue repose sur deux piliers : la formation online et les exercices pratiques.

    Les exercices pratiques sont limités à un maximum de 2 jours par an.

    Pour les formations online, la consigne « formation continue » prévoit des séances de formation théoriquement illimitées. Si on se réfère au plan FLEX4ME, il s’agit de 5 jours de formation par an, sans autre explication.

    Selon les autorités, les modules online doivent se dérouler « pendant les heures de prestation habituelles de l’agent, aux moments où sa charge de travail le lui permet. Aucune prestation spécifique ne doit lui être attribuée pour l’occasion. L’agent choisit judicieusement le moment opportun de sorte que la formation ne le distraie pas de ses tâches opérationnelles ou, le cas échéant, qu’elle ne l’empêche pas de les accomplir si besoin ».

    Sauf erreur de notre part, un agent de cabine quelle que soit sa fonction, doit être vigilant à tout instant afin d’assurer la sécurité et la régularité des circulations. Quid en cas de danger / de situation anormale qui requièrent une action immédiate ?

    La seule réponse est : qu’il n’y a pas de moment opportun à choisir pour suivre la formation online. De nouveau, il faut transférer le poste vers un autre collègue.

    A ce stade, nous n’avons pas vu d’analyse de risques sur ces formations online !

    • Pauses pour travail sur écran de visualisation :

    Depuis la desserte digitale des cabines de signalisation, des pauses sont accordées pendant les prestations … aux moments opportuns. La mise en œuvre de ces pauses est réglée par le dirigeant de cabine, en général le Traffic Officer et la charge de travail est de nouveau transférée.

    Bien qu’annoncée à plusieurs reprises, la mise en place d’un service « papillon » n’est plus à l’ordre du jour depuis la mise « au frigo » des prestations de 12h00 proposée par la direction I-TO dans son plan FLEX4ME.

    Autant dire que l’exploitation du registre de sécurité par le personnel de cabine n’a pas été simple ces derniers mois : perte de données, pas d’accessibilité en continu, manque d’information sur le lien informatique, etc.

    Depuis peu, l’application du registre de sécurité a été changée. Nous avons constaté que les données introduites du 19/11/2019 au 24/05/2021 avaient disparu ? De plus, l’accès au registre est uniquement en néerlandais.

    Selon la page 4 du document explicatif du nouveau registre de sécurité, tout manquement peut être signalé de manière anonyme. Après avoir consulté ce registre, nous avons constaté que pour les annotations anonymes, il suffit de cliquer sur l’œil pour avoir l’username de l’agent, donc l’anonymat devient public !

    De ce fait, la majorité des agents ne veut pas inscrire un manquement (par exemple : une charge psychosociale due à une surcharge de travail) qui pourrait incriminer la hiérarchie I-TO et qui, selon les propos des travailleurs, serait susceptible de représailles.

    Le personnel de cabine se demande quel est leur pouvoir d’actions pour les situations dénoncées ci-avant. Selon les PV des différents comités, c’est en général l’employeur qui apporte les réponses à ces points soulevés par les organisations syndicales.

    Nous sommes aussi interpellés par une information reprise au point 1.5.1 de ladite circulaire :

    Détermination des besoins en personnel pour les activités des Areas :

    En commun accord avec le bureau I-TO.161, il (NDLR : l’AREA Manager) déterminera son cadre fonctionnel, suivant le principe économico technique c.à.d. viser une production maximale avec le minimum de moyens.

    Nous pensons que certaines (non-)décisions que nous dénonçons ne sont pas étrangères à cet objectif.

    En octobre 2020, suite à une situation problématique due à de multiples concentrations de postes dans le district-SE, nous avions alerté Monsieur Boydens par courrier : Sauf erreur de notre part, les analyses de risques n’ont pas été réévaluées dans le cadre de cette augmentation de la charge de travail d’où un non-respect des dispositions du code du bien-être au travail, notamment celles du Livre 1er Titre 3.  En ce qui concerne la charge psychosociale, nous nous réservons le droit d’interroger l’inspection sociale sur cette situation et le SSICF sur le volet sécurité.

    Apparemment, le message n’est pas passé !

    Manifestement, la digitalisation et la concentration des cabines n’ont pas apporté de soulagement dans la charge de travail comme annoncé dans les différents roadshows I-TMS, bien au contraire.

    Nous soutenons que les prescriptions du code du bien-être au travail ne sont pas respectées ou interprétées erronément. L’enquête Feel Good qui fera office d’analyse de risques psychosociale arrivera trop tard car les actions seront seulement mises en œuvre début 2022 alors que la charge psychosociale dans les cabines est présente et dénoncée depuis plusieurs années.

    Aujourd’hui, bon nombre d’agents sont beaucoup plus stressés qu’auparavant pour les raisons évoquées ci-avant (l’objet de ce courrier vise l’ensemble du personnel des cabines) ; certains sont partis prématurément et pour d’autres, le décrochage est proche.

    Voudriez-vous analyser ce courrier et nous apporter vos conclusions pour tous ces points qui interpellent au quotidien le personnel de cabine ?

    Nous vous en remercions d’avance.

    Veuillez agréer, Monsieur l’Administrateur délégué, nos salutations distinguées.

    Au nom du SIC,

    Luc MICHEL Président

  • PLAINTE CONTRE L’AVIS 53 H-HR 2019

    PLAINTE CONTRE L’AVIS 53 H-HR 2019

    Monsieur Fontinoy,

    L’Autorité supérieure I-TMS a décidé « d’adapter » les modalités de paiement des jours de congé compensateur en retard, contrairement aux dispositions de l’avis 53 H-HR/2019.

    Dans un premier temps (le 05/11/2019), Monsieur Boydens aurait donné comme instruction que : « les demandes soient limitées au quota restant supérieur à 15 jours de congés compensateurs en retard au 31/12/2019« .

    Dans un deuxième temps (le 08/11/2019), que les demandes soient limitées au quota restant supérieur à 10 jours de congés compensateurs en retard au 31/12/2019 pour les agents non-réguliers et non limitées pour les réguliers.

    Voir ci-dessous.

    Cette situation ne respecte pas les décisions prises en CPN quant à l’avis 53H-HR/2019 (aucune restriction n’a été avalisée) et est, dès lors illégale.

    D’autre part, il y a une discrimination entre les agents Infrabel, mais également entre ceux d’I-TMS.

    En conséquence, nous exigeons que les dispositions de l’avis 53 H-HR 2019 soient appliquées strictement comme avalisées en CPN.

    Vu la deadline imposée pour la remise des P1103, voudriez-vous nous aviser du suivi dans les meilleurs délais ?

    Nous vous remercions d’avance.euillez agréer nos salutations distinguées.

    Au nom du SIC,

     

    Luc MICHEL
    Président
    Rue des Colonies 18-24
    1000 Bruxelles
    0478/75 05 16

  • PLAINTE HR-RAIL – EMPLOIS CONTRACTUELS ITMS

    [pdf-embedder url= »https://www.ovs-sic.be/fr/wp-content/uploads/sites/4/2018/06/Intervention-HR-RAIL-engagement-contractuel-ITMS.pdf » title= »Intervention HR RAIL engagement contractuel ITMS »]

  • Avis Syndical I-TMS

    Avis Syndical I-TMS

    Télécharger l’avis syndical ici

     

    [pdf-embedder url= »https://www.ovs-sic.be/fr/wp-content/uploads/sites/4/2018/06/AVIS-SYNDICAL-I-TMS-06062018-min.pdf » title= »AVIS SYNDICAL I-TMS 06062018-min »]

  • I-TMS prestations de 12 heures – engagements contractuels

    I-TMS prestations de 12 heures – engagements contractuels

    La direction I-TMS (gestion opérationnelle des cabines de signalisation) a décidé d’instaurer des prestations de 12h00 et procédera en juin à des recrutements contractuels en contradiction avec les dispositions du Statut du Personnel.

    Nous sommes intervenus auprès de la directrice générale de I-TMS

    Madame le Directeur général,

    ROAD SHOW I-TMS

    Lors des différentes sessions d’informations « Direction Traffic Management & Services », vous avez annoncé votre volonté de mettre en place des prestations de 12 heures sur la base de volontariat.

    Le Syndicat Indépendant pour Cheminots est opposé à ce projet néfaste pour le bien-être au travail et ses implications sur la sécurité. Selon notre analyse, ce nouveau plan a pour principal but d’opérer des économies en supprimant des prestations.

    Nous sommes intervenus à de nombreuses reprises pour relayer les plaintes relatives à la charge psychosociale trop élevée de certains postes de travail et formulons des doutes sur l’objectivité des différentes analyses de risques. La mise en œuvre dudit projet alourdirait encore la charge de travail de nombreuses prestations.

    Selon nos informations, les médecins du travail, qui ignoraient ces propositions, les réprouvent totalement !

    En cas d’accord en Commission Paritaire Nationale sur l’instauration de services de 12 heures, nous vous informons que nous contesterons la décision par tous les moyens que nous jugerons utiles.

    Vous avez également déclaré que l’instauration de services « papillon » passait obligatoirement par la mise en place de prestations de 12 heures et précisé que cela ne concernait que les Traffic Controller. A vos yeux, les autres fonctions de cabine, par exemple, certains postes « Safety » qui surveillent 14 écrans, ont-ils une charge de travail négligeable ?

    Il est incontestable que tout le personnel de cabine relève du travail sur écrans de visualisation et doit ainsi bénéficier de pauses.

    Tout chantage à ce sujet est inacceptable.

    RECRUTEMENT D’AGENTS CONTRACTUELS

    En consultant, le site « lescheminsdeferengagent.be », nous avons remarqué que des recrutements contractuels étaient programmés sur l’ensemble du réseau (Team Leader/Traffic Officer – Safety Controller – Traffic Controller).

    TRAFFIC/OFFICER

    Des épreuves de Team Leader/Traffic Officer sont organisées pour les régions de Bruxelles (francophones et néerlandophones), Charleroi, Mons et Hasselt. Les candidats doivent disposer d’un master ou expérience équivalente (?).

    Selon le RGPS Fascicule 501, la fonction de Traffic Officer est attribuée aux chefs de circulation des niveaux 1 ou 2. Pour accéder à ces grades non universitaires de rang 3, le personnel statutaire doit préalablement avoir réussi un examen de sélection du 2ème groupe, premier échelon et compter une certaine ancienneté. Les grades de chefs de circulation niveaux 1 et 2 ne sont pas accessibles par voie d’épreuve publique.

    Apparemment, I-TMS aurait sollicité ces recrutements auprès de HR-RAIL suite aux manques de lauréats et de candidats statutaires.

    Nous sommes surpris de cette argumentation car :

    • Il y a des candidats pour les prochaines épreuves de sélection du deuxième groupe ;
    • Si effectivement, on constate que les lauréats sont peu nombreux, I-TMS en porte la seule responsabilité car les épreuves sont inadaptées à la fonction. En effet, un Traffic Officer n’est pas le responsable de la sécurité et de la régularité des circulations en cabine alors que les tests sont extrêmement pointus et tournent essentiellement autour de la réglementation;
    • Selon des candidats qui ont passé les tests précédemment, le temps de préparation de la 2ème épreuve est insuffisant.

    En recrutant par fonction, en l’occurrence des Team Leader/Traffic Officer, on détourne les règlements statutaires pour favoriser l’emploi contractuel de personnes sans expérience des cabines de signalisation et ce, au détriment d’agents qui ont une très grande expertise du métier. Ces derniers, généralement employés comme T.O. FF, sont profondément choqués de cette situation.

    On peut également se demander si les prochains candidats aux examens de sélection du 2ème groupe n’ont pas déjà leur sort scellé !

    SAFETY CONTROLLER – TRAFFIC CONTROLLER

    Les engagements sont organisés pour toutes les régions sauf celles du District Sud-Est (au 31/05/2018).

    Depuis plusieurs années, le cadre des contrôleurs des circulations est déficitaire. La direction I-TMS, bien au courant de ce fait, a freiné constamment les recrutements alors que les projections de départ étaient bien établies. Infrabel a préféré rémunérer, à plusieurs reprises, des milliers de jours de retard au détriment d’engagements statutaires.

    Aujourd’hui, I-TMS justifie ce déficit en personnel et la difficulté de trouver des candidats pour recruter des agents contractuels ; avec quelle plus-value ?

    Pourquoi ne pas attendre la fin des examens des étudiants de dernière année pour lancer une campagne de recrutements statutaires ?

     Il nous paraît clair que tous ces engagements de contractuels, avec moins de droit que le personnel statutaire, visent d’autres buts que le comblement de postes vacants.

    Dans ce cadre, nous remettrons une plainte officielle au Directeur général d’HR-RAIL pour non-respect du Statut du Personnel.

    Veuillez agréer …

    Luc MICHEL

    Président

    Après analyse, il nous apparaît que la direction I-TMS veut imposer coûte que coûte des prestations de 12 heures sur « base de volontariat », pour ensuite les généraliser. En effet, si le RGPS fascicule 541 (prestations) est modifié, rien n’empêchera l’autorité d’imposer ces prestations réglementairement .

    En recrutant du personnel contractuel, I-TMS  s’assure de disposer d’agents qui suivront la ligne de la hiérarchie car ceux-ci auront constamment une épée de Damocles au-dessus de leur tête: le licenciement.

    Si les prestations de 12 heures voyaient le jour, nous avons déjà établi un plan d’actions pour contrer cette mesure!

  • INFRABEL – INVESTISSEMENTS 2018 – 2031

    INFRABEL – INVESTISSEMENTS 2018 – 2031

    INFRABEL VA INVESTIR 4,3 MILLIARDS € DE 2017 À 2020 ET 1,15 MILLIARD € EN COMPLÉMENT DE 2018 À 2031

    En complément du « Plan Pluriannuel d’investissement 2017-2020 » (PPI) approuvé le 30 mai dernier, le Conseil d’administration d’Infrabel a approuvé aujourd’hui le « Plan Stratégique Pluriannuel d’Investissement 2018-2031 » (PSPI). Ce financement complémentaire proposé par le gouvernement fédéral permettra la relance des travaux du RER et la réalisation d’un certain nombre de priorités régionales.

    1. Plan Pluriannuel d’investissement 2017-2020 : 4,3 milliards €

    1.1 La sécurité : la priorité absolue d’Infrabel: 1,3 milliard €

    La sécurisation du réseau ferroviaire belge demeure la priorité absolue d’Infrabel. A ce titre, le déploiement du programme de sécurité ETCS (contrôle permanent de la vitesse des trains et système de freinage automatique) se poursuivra avec pour objectif l’équipement complet du réseau pour fin 2022. Dans le même temps, Infrabel poursuit son programme de modernisation et de concentration des cabines de signalisation. Leur nombre passera de 368 en 2005 à 11 postes ultramodernes fin 2020. La suppression de passages à niveau et la sécurisation des grands tunnels (dont la jonction Nord-Midi de Bruxelles) seront également menés à bien.

    L’ensemble de tous ces projets représente un investissement d’un montant total de 1,3 milliard d’euros.

    1.2 Sécurité et Ponctualité: 2,5 milliards €

    D’autres investissements sont bénéfiques tant à la Sécurité qu’à la Ponctualité : tous les travaux de maintien en état de l’infrastructure ferroviaire.

    Dans les années à venir, Infrabel poursuivra son travail de renouvellement du réseau. Le programme de concentration et de modernisation des Centres Logistiques Infrastructure va se poursuivre pour atteindre 22 CLI et une 40aine d’antennes locales fin 2018 contre 250 en 2005. Ces CLI centralisent tous les moyens matériels et humains nécessaires aux tâches d’entretien.

    Une grande partie des investissements liés au PPI 2017-2020 permettra également l’acquisition de trains de travaux et de trains de mesures. Ces outils technologiques permettront le développement d’une maintenance plus efficace, tout en améliorant encore les conditions de sécurité du personnel sur le terrain. Enfin, Infrabel poursuit son vaste programme de digitalisation lancé en janvier 2013. Il comprend notamment la mise en œuvre d’outils de maintenance prédictive (au lieu d’une maintenance périodique systématique), ou encore la formation dans un simulateur 3D pour quelques 1600 factionnaires.

    Le montant total alloué au poste « Sécurité et Ponctualité » est de 2,5 milliards d’euros.

    1.3 Extension de Capacité: 500 millions €

    Une troisième priorité est l’extension de capacité, à travers l’achèvement des programmes en cours tant pour la construction de nouvelles infrastructures ferroviaires que de nouveaux dispositifs d’accueil des voyageurs. Au rang de ces projets, on trouvera l’extension du faisceau de Kinkempois (gare de formation en région Liégeoise), la poursuite des travaux du contournement de la gare de Malines (dit « By-Pass de Mechelen »), ou encore l’aménagement de 2 voies supplémentaires entre Gand et Bruges.

    Pour tous ces projets, le « PPI 2017-2020 » prévoit un montant de 500 millions auquel s’ajouteront les moyens dégagés par l’Etat fédéral dans le cadre du « Plan Stratégique Pluriannuel d’Investissement 2018-2031» (voir ci-après)

    1. Plan Stratégique Pluriannuel d’Investissement 2018-2031 : 1,149 milliard €

    Le 31 mars dernier, le gouvernement fédéral avait décidé de consacrer un milliard d’euros à la réalisation d’un ensemble de projets et de travaux qui ont une importance stratégique majeure pour la mobilité ferroviaire. Cette somme a été reprise sous le nom de « milliard vertueux ».

    Parallèlement à ce milliard, le gouvernement fédéral prévoit en outre la mise en œuvre des préfinancements wallons encore disponibles (préfinancement Gosselies et préfinancement LLN), complétés du solde encore disponible du Fonds RER. Cette enveloppe permettra d’achever les travaux d’infrastructures ferroviaires du RER et de réaliser un certain nombre de priorités régionales (voir détails en annexe).

    Le Plan Stratégique Pluriannuel d’Investissement d’Infrabel a été élaboré en étroite collaboration avec la SNCB pour les projets qui seront réalisés en commun. Le montant total représenté par le PSPI (Infrabel + SNCB) est de 1,362 milliard d’euros.

    Complémentairement à ces sources de financement, les régions apporteront des cofinancements pour l’exécution de certains projets prioritaires régionaux, respectivement à hauteur de 100 millions d’euros pour la Région flamande et de 32,5 millions d’euros pour la Région wallonne, sommes qui viennent donc s’ajouter au 1,362 milliard d’euros du PSPI pour Infrabel et la SNCB.

    Annexe : liste des priorités régionales 

    Pour la Région wallonne, il s’agit des projets suivants :

    1. Axe Bruxelles – Luxembourg : travaux aux quais de la gare d’Arlon pour maintien du planning (partie  Infrabel des travaux) ;

    2. Focus sur le Client (partie Infrabel des travaux) :   Sécurisation traversées de voies (7 gares) ;   Suppression de 2 passages à niveau à Limal : études ;   Aménagement des points d’arrêt de Seraing, Ougrée et Chaudfontaine ;   Pont de Tilff ;   Ans : accès nouveau parking aux quais ;

    3. Accès à l’aéroport de Gosselies : gare de Fleurus (partie Infrabel des travaux) ;

    4. Liaison Athus – Mont St‐Martin ;

    5. Liaison Quiévrain‐frontière française (inclus couloir sous voies, partie Infrabel des travaux).

     

    Pour la Région bruxelloise, il s’agit du projet suivant : Bruxelles-Midi : 1ère phase travaux Infrabel de la rénovation des quais.

    Pour la Région flamande, il s’agit des projets suivants :

    1. Signalisation des voies de faisceau fréquemment utilisées dans le port d’Antwerpen Rechteroever ;

    2. Ligne 59 Antwerpen – Gent : 3ème voie entre Lokeren et Sint‐Niklaas : études et premiers travaux ;

    3. Ligne 15 Zonhoven – Balen : Électrification Ligne 15 : projet complet ;

    4. L18 Hasselt – Neerpelt : études et premiers travaux ;

    5. Ligne 58 Gent – Eeklo – Maldegem et Ligne 204 : études et premiers travaux ;

    6. Ligne 52 Puurs – Dendermonde : études en vue de la réalisation ;

    7. Ligne 57 Aalst – Dendermonde : études en vue de la réalisation ;

    8. Ligne 19 Mol – Neerpelt – Hamont : électrification : projet complet ;

    9. Deuxième accès ferroviaire au port d’Antwerpen : études et ajout de la bifurcation Oude Landen ;

    10. Ligne 50A Brussel – Oostende : pose d’une 3ème et 4ème voie entre Gent et Brugge : travaux partiels ;

    11. Adaptation des corridors de fret aux normes européennes (750m) ;

    12. Adaptation du port de Gent aux normes européennes (750m) ;

    13. Focus sur le client (hors combi‐mobilité) : diverses gares (partie Infrabel des travaux) :

    Geraardsbergen : quais ;

    Denderleeuw : quais ;

    Dendermonde : quais ;

    Landen : SG + quais + passerelle piétonne ;

    Hasselt : quais + accès ;

    Diest : quais + accès.

     

  • INFRABEL CONTRIBUE A LA DIMINUTION DES NUISANCES SONORES

    INFRABEL CONTRIBUE A LA DIMINUTION DES NUISANCES SONORES

    La nouvelle génération de railpads réduit de moitié les nuisances sonores du trafic ferroviaire

    Infrabel réalise une première européenne avec la mise au point d’un dispositif contre le bruit qui réduit de moitié les nuisances sonores du trafic ferroviaire. Il s’agit du développement de la nouvelle génération de railpads. Ces amortisseurs en caoutchouc, placés entre les rails et les traverses en béton, permettent de réduire le bruit de 3 décibels en moyenne.


    Après 3 ans de développement et de tests, le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire a dévoilé, en présence de son CEO, Luc Lallemand, et du Ministre Bellot, une première européenne : la nouvelle génération de railpads. Ces petites semelles en caoutchouc sont placées entre les traverses en béton et les rails. Elles permettent d’atténuer de quelque 3 décibels le bruit généré par la combinaison des trains et de l’infrastructure ferroviaire, soit une réduction de 50% des nuisances par rapport à la génération de railpads précédents. Ces résultats sont à ce point remarquables que plusieurs gestionnaires d’infrastructure étrangers viennent en Belgique pour voir comment les ingénieurs d’Infrabel ont procédé.

    La production des nouveaux railpads atténuateurs de bruit a débuté en février 2017. À ce stade, un peu plus de 40km de voies en sont équipés. L’objectif est d’installer ce dispositif lors de travaux de renouvellement de voies et d’en équiper à terme l’ensemble du réseau ferré belge. Infrabel est pionnière en la matière en Europe. Concrètement, le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire peut équiper par an entre 100 et 150 kilomètres de voies de ces nouveaux railpads. Cela équivaut au remplacement de quelque 300.000 traverses par an. Le coût de ces railpads est d’environ 1 euro par mètre courant: cette solution s’avère donc aussi économique par rapport à d’autres mesures antibruit.

    Outre les railpads, Infrabel investit également dans d’autres solutions pragmatiques en vue de réduire les nuisances sonores, comme des écrans et murs antibruit, des amortisseurs de rail et le meulage des rails. Infrabel agit proactivement afin de limiter autant que possible les nuisances sonores  des voies ferrées et veille ainsi, en tant qu’entreprise publique, à être en phase avec la société.

    Le 22 novembre, la Chambre a félicité l’esprit créatif des ingénieurs. Les Députés ont ainsi souligné la qualité de cette réalisation « 100% made in Infrabel » !


    Ce travail n’est donc pas passé inaperçu auprès de nos Députés siégeant à la Chambre. Interpellés par la créativité de nos ingénieurs et par la qualité du résultat obtenu, ils ont salué cette nouveauté. De quoi rendre fier chaque participant impliqué dans ce projet passionnant ! Une preuve supplémentaire de l’inventivité de nos équipes et de notre entreprise !

    Source : Infrabel

  • REFLEXION A PROPOS DE LA CONCENTRATION DES CABINES

    REFLEXION A PROPOS DE LA CONCENTRATION DES CABINES

    Réflexions à propos d’I-TMS.

    L’article ci-dessous a été écrit par un de nos affiliés travaillant au sein d’un block de signalisation.


    Combien de gares et de zones un contrôleur de circulation (ex-opérateur ou signaleur) devrait-il être capable d’exploiter et de contrôler?

    Dans un futur plus ou moins proche tout le personnel de cabine sera-t’il contraint de se déplacer pour aller travailler au mépris de la vie de famille?

    Faire circuler un maximum de trains en utilisant un minimum de personnel mais au moyen d’une automatisation totale!

    Le montant des économies réalisées en supprimant le personnel de cabine n’est hélas pas proportionnel au montant du coût des investissements réalisés dans les nouvelles technologies soi-disant miraculeuses. nous sommes encore bien loin de réaliser le nouveau slogan : « les trains circuleront désormais à l’heure »!

    La réalité est en effet tout autre et le système utilisé par I-TMS (Traffic Management System – en anglais dans le texte) mis en place depuis plus d’une année, se révèle bien moins performant qu’espéré et requiert l’attention constante du personnel qui, heureusement fait preuve de motivation et de conscience professionnelle!

    La seule évolution, qui n’est profitable qu’aux dirigeants, c’est le contrôle total du travail effectué par tous les intervenants dans la circulation des trains, du contrôleur de circulation jusqu’au conducteur de train et donc, big brother is watching you now!!!

    Les erreurs humaines sont donc immédiatement décelées et la plupart du temps sanctionnées mais quid des bug du système EBP (Electronique Blokpost)?

    Pourquoi ne pas avoir créé un groupe de travail composé d’agents de terrain et de concepteurs informatiques qui auraient pu construire un système en tenant compte de l’expérience et du savoir-faire du personnel au combien expérimenté?

    Cette solution aurait très certainement coûté beaucoup moins cher au gestionnaire de l’infrastructure et le système se serait révélé bien plus flexible que celui utilisé actuellement.

    Hélas, la culture de l’entreprise actuellement en place chez Infrabel n’autorise plus ce genre de développement et on préfère faire appel à des consultants et des firmes externes grassement rémunérés… 

    A suivre…