Catégorie : Infos Générales

  • Pourquoi le SIC suit la grève de novembre ?

    Pourquoi le SIC suit la grève de novembre ?

    Chers membres et sympathisants,

    Comme vous le savez probablement, le front commun syndical regroupant la CGSP, la CSC Transcom et le SLFP a annoncé une grève du 7 novembre 2023 à 22h au 9 novembre 2023 à 22h. Le Syndicat Indépendant pour Cheminots (SIC) participera pleinement à cette grève.

    Nous plaçons les intérêts du personnel au premier plan tout en gardant une certaine prudence à l’égard du dialogue social. Par le passé, nous avons fait campagne pour la revalorisation des conducteurs de train et un congé minimum garanti pour les accompagnateurs de train dans le cadre de la lutte contre la pénurie de personnel. Malheureusement, nous avons reçu peu de soutien de la part des dirigeants des syndicats reconnus à l’époque. Il semblait que les intérêts de la direction étaient plus importants que ceux du personnel. Aujourd’hui, nous constatons que ces problèmes se sont malheureusement aggravés.

    Même récemment, nous avons vu des préaccords en coulisses qui ne sont pas dans l’intérêt du personnel. Par exemple, un préaccord a été conclu sur les comités PPT après les élections sociales, des économies ayant été réalisées sur le nombre de membres élus plutôt que sur les ressources opérationnelles allouées aux organisations syndicales reconnues. Notre objection selon laquelle il devrait y avoir un accord sur le fonctionnement des comités avant de décider de leur nombre a été rejetée.

    Il vaudrait mieux qu’un front syndical se forme en fonction de la lutte et non en fonction de celui qui prend l’initiative. Au moins, cela susciterait plus de respect à la table des négociations et de la part du personnel. Ce qui est bien pire, c’est l’attitude de la direction à l’égard de la concertation sociale. S’il y a beaucoup de consultations sur le plan quantitatif, la qualité de ces consultations est très médiocre. Il semble que depuis l’introduction du service minimum et de la procédure très complexe de la sonnette d’alarme – où HR Rail est à la fois arbitre et partie prenante – la direction impose son agenda de manière de plus en plus agressive. Il y a certainement un lien entre l’introduction du service minimum et les plans de réduction des coûts de plus en plus drastiques qui sont imposés. Nous sommes donc surpris que la suppression de la procédure de sonnette d’alarme et du service minimum ne fasse pas partie des revendications du front « commun » syndical.

    Par ailleurs, la question de savoir qui fait partie de la direction aujourd’hui est problématique. Non seulement la SNCB paie des millions pour des missions de consultance coûteuses, mais de nombreux postes clés au sein de notre entreprise sont occupés par d’anciens consultants qui ont occupé des postes de direction dans des entreprises de conseil telles que McKinsey.
    McKinsey jouit d’une réputation douteuse en matière d’optimisation des profits au détriment du personnel exécutant et conseille des pays dont la réputation en matière de droits de l’homme pose question. Il va sans dire qu’une politique humaine de bien-être est secondaire pour des personnes ayant un tel arrière-plan et une telle formation.

    On peut également se poser des questions sur les bonnes intentions de la SNCB. La SNCB semble prête à louer son expertise à un futur concurrent agressif comme Arriva afin que son matériel roulant puisse être homologué sur le réseau belge. De plus, la SNCB semble prête à louer du personnel pour assurer leurs trains. Enfin, Arriva est même autorisée à opérer sous la licence de la SNCB en Belgique, de quoi tirer la sonnette d’alarme à tous les niveaux, d’autant plus que cette entreprise, qui a été vendue récemment à des investisseurs américains, a déjà manifesté son intention de pénétrer le marché belge.

    La SNCB est-elle préparée à la libéralisation, comme le prétend la direction, ou est-elle utilisée pour libéraliser la Belgique elle-même ? Dans quelle mesure une entreprise qui semble se soucier si peu de sa propre situation peut-elle encore se préoccuper de son personnel qui donne chaque jour le meilleur de lui-même pour continuer à faire circuler un maximum de trains dans des conditions sûres et dans les circonstances les plus précaires ?

    Nous avons donc toutes les raisons de faire grève aujourd’hui et de briser définitivement ce pseudo dialogue social avec cette direction. Espérons que la lutte ne s’éteindra pas et que les initiateurs de cette action font la même analyse que le SIC.

    Cordialement,

    Le Comité Directeur du SIC

  • Discrimination à l’encontre des employés statutaires des chemins de fer belges

    Discrimination à l’encontre des employés statutaires des chemins de fer belges

    Le SIC est intervenu auprès du Directeur Général de HR-RAIL pour dénoncer la discrimination des employés statutaires chez HR-Rail, notamment en ce qui concerne les congés de maladie et les droits de congé par rapport à leurs collègues contractuels. Nous appelons HR-RAIL à agir pour corriger ces inégalités et soulignons que la résolution de ces problèmes entraînerait une amélioration de la collaboration, de la motivation et du bien-être de tous les employés.

    Bruxelles, le 02/06/2023

    Cher Monsieur Hautekiet,

    Objet : Discrimination à l’encontre des employés statutaires des chemins de fer belges

    Je m’adresse à vous au nom du Syndicat indépendant pour Cheminots pour vous faire part d’une question qui préoccupe vivement nos membres. Il s’agit de la discrimination des employés statutaires des chemins de fer belges par rapport à leurs collègues contractuels, en ce qui concerne les congés de maladie et les droits aux congés.

    1. Congés de maladie :

    Nous avons récemment appris que HR-Rail a modifié le règlement RGPS 571 pour les employés contractuels des Chemins de fer belges. Cette modification leur permet de se mettre en congé de maladie trois fois par an sans avoir à présenter un certificat médical à leur employeur, comme c’était le cas auparavant. Cette modification a été introduite pour se conformer à la législation récemment modifiée.

    Toutefois, à notre grande surprise, les employés statutaires sont toujours tenus de présenter un certificat médical pour chaque jour de maladie. Cette différence de traitement suscite naturellement le mécontentement de nos membres. En tant que syndicat, nous vous demandons instamment de modifier la réglementation de manière à ce que cette forme de discrimination n’existe plus. Il est important de souligner que la suppression de ces différences mineures a un impact positif sur la coopération, la motivation et le bien-être de tous les travailleurs.

    2. Droits aux congés :

    En ce qui concerne les droits de congé, nous observons une différence significative entre les employés contractuels et statutaires. Selon notre analyse, l’employeur des travailleurs contractuels est lié par l’AR du 30 mars 1967, qui stipule, entre autres, le droit à un minimum de deux semaines continues de congé garanti entre le 1er mai et le 31 octobre. En outre, le droit de prendre tous les jours de congé au cours de l’année concernée est clairement défini dans la législation.

    Cependant, les employés statutaires n’ont que le droit absolu de prendre sept jours de congé consécutifs par an, sans garantie que ces jours tombent dans une période de vacances. Nous insistons sur le fait que cette forme de discrimination est préjudiciable et qu’elle doit être corrigée de toute urgence en faveur du personnel statutaire. Nous sommes également surpris que dans tous les dossiers importants, la direction exprime son désir de recruter davantage de contractuels, pour lesquels elle devrait respecter ces droits à congé, mais qu’en même temps elle se retranche derrière son impuissance lorsqu’elle refuse les demandes de congé des employés statutaires. Cette situation, ainsi que l’iniquité du régime de maladie actuel, renforcent le sentiment que la société démotive activement les employés statutaires.

    En outre, nous constatons qu’au sein des Chemins de fer belges, une interprétation plutôt large de la législation relative aux congés et aux jours de repos est utilisée. Depuis des années, l’organisation utilise l’argument des « circonstances exceptionnelles » pour ne pas accorder de jours de congé dans l’année en question, alors que ces soi-disant circonstances exceptionnelles ne sont rien d’autre qu’un manque structurel de personnel ou une charge de travail excessive. Contrairement aux promesses antérieures, dans lesquelles HR-Rail garantissait que les congés en retard seraient accordés avant le 1er mai en plus du quota régulier, nous sommes au regret de dire que la situation est toujours préoccupante. Il semble que l’on envisage de retarder encore l’octroi des congés. De ce fait, de nombreux travailleurs sont confrontés à une nouvelle période de vacances avec une main-d’œuvre incomplète.

    La situation est si grave que certains employés sont même intimidés à l’idée que les jours de congé qu’ils ont demandés mais qui n’ont pas été accordés seront perdus. Il est remarquable que HR-Rail applique soudainement la législation à la lettre dans ces cas, ou pouvons-nous espérer que cela ne se produira pas ? Il est impératif que des mesures immédiates soient prises pour accorder tous les jours de congé en retard de l’année précédente ainsi que le quota actuel.

    Notre syndicat souhaite avertir HR-Rail que nous ne pouvons plus attendre les recrutements promis, censés apporter la stabilité, mais qui ne se concrétisent pas année après année.

    Il est essentiel que HR-Rail/SNCB/INFRABEL, en tant qu’employeur, s’attaque à la discrimination à l’encontre des employés statutaires et veille à ce qu’ils bénéficient des mêmes droits et avantages que leurs collègues contractuels. Cela permettra non seulement de promouvoir l’égalité au sein de votre organisation, mais aussi de renforcer la motivation et le bien-être de tous vos employés.

    Nous vous demandons de bien vouloir prendre ces questions au sérieux et de remédier par des mesures immédiates pour rectifier ces inégalités. Nous attendons votre réponse rapide et espérons un dialogue constructif pour parvenir à une solution équitable pour tous les employés de HR-Rail/SNCB/INFRABEL.

    Nous vous prions d’agréer, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées,

    Joachim Permentier
    Président du Syndicat indépendant pour Cheminots

  • Intervention du SIC : la réglementation complexe et changeante pour les conducteurs de train au sein de la SNCB

    Intervention du SIC : la réglementation complexe et changeante pour les conducteurs de train au sein de la SNCB

    Vous trouverez ci-dessous la récente intervention du SIC à M. Dobbelaere Stefaan, responsable de la formation et de la réglementation des opérations de transport, dans laquelle nous partageons notre vision de la réglementation pour les conducteurs de train et du système actuel d’évaluation continue au sein de la SNCB. Nous soulignons nos préoccupations concernant les changements continus dans la réglementation et la charge administrative pour le personnel d’instruction et les conducteurs de train.

    Bruxelles, le 2 juin 2023

    À Monsieur Dobbelaere Stefaan,
    Responsable de la formation et de la réglementation des opérations de transport,

    CC Monsieur Windmolders Frank, Directeur Général B-TO

    Monsieur,

    En tant que président du Syndicat Indépendant pour Cheminots (OVS-SIC), je souhaite partager avec vous notre vision de la réglementation pour les conducteurs de train et du système actuel d’évaluation continue au sein de la NMBS. Tout d’abord, je tiens à souligner que nous avons grandement apprécié votre récente présentation lors du comité d’entreprise ppt de la SNCB, et nous vous sommes reconnaissants d’avoir pris le temps de nous informer sur les activités de votre service et les projets futurs.

    Lors du comité, nous avons discuté de la réglementation pour les conducteurs de train. Vous avez commencé votre présentation en argumentant que le système d’évaluation continue est le résultat d’une demande des organisations syndicales (suite au dossier de revalorisation) visant à utiliser un système différent de l’examen triennal pour évaluer les connaissances des conducteurs de train. Cependant, nous avons remarqué que le changement constant de la réglementation était lui-même un point d’action, avec peu d’améliorations perceptibles. En fait, nous pensons que ces changements fréquents dans des procédures importantes présentent des risques pour la sécurité et, bien que secondaire, la ponctualité. Les procédures de sécurité sont essentielles pour assurer une circulation sécurisée, et les erreurs peuvent mettre des vies en danger. La clarté, la simplicité et la stabilité sont des principes précieux. Bien que nous comprenions les défis auxquels votre service est confronté, tels que la mise en œuvre de nouvelles technologies, nous ne comprenons toujours pas pourquoi cela doit entraîner de nombreux changements rendant la réglementation plus complexe et augmentant les risques d’erreurs. Il est acceptable que la réglementation évolue, mais cela doit se faire dans une optique d’amélioration avec une consultation et une implication suffisantes de toutes les parties prenantes.

    Un autre aspect important que nous souhaitons souligner est la charge administrative que l’évaluation continue impose au personnel d’instruction et aux conducteurs de train. Il est essentiel qu’ils disposent du temps et des ressources nécessaires pour se concentrer sur leurs activités principales, à savoir la conduite sécurisée des trains. La pression constante de suivre les changements réglementaires et de remplir des formulaires d’évaluation peut entraîner un stress supplémentaire et des distractions, ce qui peut avoir un impact sur les performances et la sécurité. Il est primordial d’optimiser les processus administratifs et de réduire la charge de travail du personnel, afin qu’ils puissent se concentrer pleinement sur leurs tâches importantes.

    Nous souhaitons particulièrement attirer votre attention sur le programme Amelie, qui surveille le style de conduite des conducteurs de train. Bien que nous reconnaissions l’importance d’évaluer le style de conduite, nous avons constaté que l’utilisation d’Amelie entraîne une énorme charge administrative pour le personnel d’instruction. Un rapport détaillé doit être rédigé pour chaque erreur détectée par Amelie. Cela ajoute une pression supplémentaire sur le personnel d’instruction et entrave sa capacité à fournir un soutien et une écoute aux conducteurs de train. Nous vous demandons instamment de reconsidérer l’utilisation du programme Amelie et d’explorer des moyens pour réduire la charge administrative du personnel d’instruction.

    De plus, nous souhaitons attirer votre attention sur la capacité limitée à accorder des congés pendant la période de vacances. Il est essentiel de décharger le personnel d’instruction de ses tâches administratives afin qu’il puisse être disponible pour assurer les services de conduite des trains. Le manque de personnel se fait vraiment sentir dans certains dépôts, et nous avons constaté une volonté au sein du personnel d’instruction de contribuer auxdits services.

    Nous demandons que des mesures soient prises pour soutenir le personnel d’instruction et augmenter la capacité pendant la période de vacances.

    Enfin, nous tenons à souligner que les employés de la SNCB sont des personnes et non des machines. Les conducteurs de train sont considérés comme l’élément essentiel pour assurer la sécurité des trains. Il est crucial de tenir compte de l’impact des changements constants, des charges de travail lourdes et des séries de travail sur le bien-être du personnel. Nous demandons une une analyse précise à ce sujet de la part de la société. Nous sommes prêts à engager une discussion au sein du comité. Ensemble, nous pouvons travailler à créer un environnement de travail sûr et sain.

    Nous attendons avec impatience votre réponse et une discussion plus approfondie sur ces questions importantes.

    Cordialement,

    Joachim Permentier
    Président
    Syndicat Indépendant du Personnel Ferroviaire (OVS-SIC)

  • Le SIC responsable de congés de maladie « selon les milieux syndicaux ».

    Le SIC responsable de congés de maladie « selon les milieux syndicaux ».

    Par le biais des médias, nous avons appris que, « selon les milieux syndicaux », qui restent totalement anonymes par souci de commodité, notre organisation serait le moteur de la soudaine augmentation de l’absentéisme parmi le personnel des trains. Même dans le climat actuel des fake news, cette information n’a pas beaucoup de sens. De plus, elle implique que le corps médical serait un complice silencieux de ce complot imaginaire. 

    Nous regrettons profondément que ces rumeurs – accusations ? – soient reprises aveuglément par les médias nationaux. Pire encore, ces derniers n’ont apparemment pas ressenti le besoin ni de prendre contact avec nous, ni de vérifier ou confirmer leurs sources. Non, ces basses insinuations d’autres organisations ont été reprises mot pour mot. Ainsi, les médias sont devenus, malgré eux, une marionnette dans le but de présenter le SIC sous un mauvais jour. Mission accomplie.

    Soyons très clairs : nous n’étions pas au courant d’une quelconque action. Nous doutons même que l’on puisse parler d’une “action”, et encore moins que nous l’aurions organisée.

    En fait, ce phénomène ne devrait pas du tout nous surprendre. Nos collègues travaillent d’arrache-pied depuis des années pour assurer un service de train décent, avec leurs jours de repos en perspective, comme la proverbiale carotte. Lorsque ces jours de repos sont supprimés d’un seul trait de plume et que la perspective de pouvoir un jour les récupérer est écartée, il nous semble logique que les gens commencent à s’effondrer. S’il y a eu une augmentation significative de l’absentéisme du personnel des trains ces dernières semaines, nous ne pouvons que l’attribuer à la politique de bien-être boiteuse menée par notre entreprise.

    Malgré la politique de contrôle rigoureuse que notre employeur applique, l’absentéisme pour cause de maladie, souvent de longue durée, est alarmant. La conséquence immédiate de cette situation est une augmentation de la charge de travail du personnel présent, une augmentation des refus de congés et des retraits de jours de liberté. La SNCB semble être en chute libre et seul un recrutement massif peut briser cette spirale négative.

    La vérité est que la santé de bon nombre de nos collègues ne tient qu’à un fil depuis des années. Lorsque nous, en tant qu’organisation syndicale, devons commencer les consultations sociales en suppliant notre employeur de se conformer au cadre juridique et que nous recevons pendant des années la réponse que ce n’est malheureusement pas possible, personne ne devrait pointer du doigt le personnel qui tombe maintenant malade. Pas la direction, pas ces syndicalistes anonymes de l’article et certainement pas nous.

    En effet, le projet unilatéral de la SNCB de rendre obligatoire le paiement des jours de repos et de compensation suscite actuellement une grande agitation. Trente deniers pour balayer sous le tapis une politique du personnel défaillante. La direction n’exprime aucun regret pour avoir enfreint la loi de manière flagrante. Ils ont finalement été pris en défaut et veulent s’en sortir grâce à cette aumône. Ainsi, la consultation sociale semble être une bataille perdue d’avance.

    Pendant ce temps, le conseil d’administration, qui veut maintenir un semblant de paix sociale, empêche toute action légitime. Il serait préférable que le CA s’assoie avec le monde politique pour voir comment ils peuvent résoudre cette situation dans l’intérêt de tous. En ce qui nous concerne, en tant que syndicat, cela devrait être un signal fort pour restaurer dans une certaine mesure une fragile paix sociale ;

    • Une évaluation du fonctionnement de cette direction, qui devrait assumer la responsabilité de cette situation biaisée. Ils n’en sont peut-être pas les architectes, mais ils l’ont, à tout le moins, tolérée et prolongée.
    • Le bien-être du personnel doit être mis sur un pied d’égalité avec la mission de la SNCB. Cela n’est possible que si l’offre de trains est adaptée au personnel disponible, en portant une attention particulière aux temps de repos et à la vie sociale et familiale.
    • Les plans d’austérité successifs ont toujours été effectués sur le dos du personnel de terrain. Cela a des conséquences considérables, tant pour le bien-être que pour la sécurité opérationnelle. Malgré cela, la masse salariale semble avoir augmenté. Le nombre de cadres, richement rémunérés, a connu une croissance exponentielle, et ce alors qu’il y a moins de personnes disponibles dans les gares et dans les trains pour assurer un service décent. Cette entreprise devient de plus en plus lourde au sommet et semble plus éloignée que jamais de sa mission de base : un service public décent, avec une indispensable touche personnelle.
  • Lancement de la procédure de la sonnette d’alarme concernant le paiement obligatoire des jours de repos et/ou de compensation en retard pour le personnel de la SNCB.

    Lancement de la procédure de la sonnette d’alarme concernant le paiement obligatoire des jours de repos et/ou de compensation en retard pour le personnel de la SNCB.

    Copie à l’administrateur délégué de la SNCB, Mme Dutordoir

    Concerne : lancement de la procédure de la sonnette d’alarme concernant le paiement obligatoire des jours de repos et/ou de compensation en retard pour le personnel de la SNCB.

    Bruxelles, 11/10/2021

    Cher Monsieur Hautekiet,

    Chère Mme Dutordoir,

    Le communiqué abrupt de la SNCB qui veut procéder au paiement obligatoire des jours de compensation et/ou des jours de repos en retard, a suscité, à juste titre, une énorme indignation du personnel.

    L’accumulation des jours de compensation et des jours de repos en retard est le résultat direct du manque de personnel que notre organisation dénonce depuis des années dans toutes les commissions concernées dans lesquelles nous sommes représentés; ce qui a même conduit à une grève des accompagnateurs de train en 2019.

    Apparemment, la SNCB était déjà au courant des conclusions du SPF ETCS en juillet, mais n’a pas jugé nécessaire d’informer le personnel par le biais des comités appropriés. Nous ne pouvons ignorer le fait que, dans l’intervalle, très peu de mesures ont été prises pour réduire l’arriéré. Au contraire, sous la pression de quelques bourgmestres, des trains supplémentaires vers la côte ont été mis en place et qui s’avéraient rouler souvent presque à vide. Il n’y a pas eu non plus de campagne de recrutement. Aujourd’hui encore, nous ne trouvons pas de postes vacants pour un grand nombre de métiers en pénurie au sein des chemins de fer (https://www.lescheminsdeferengagent.be/ www.jobs.belgiantrain.be). 

    Nous ne voyons donc pas d’autre option que de tirer la sonnette d’alarme sur cette question; nous exigeons :

    – Une révision du plan de paiement des jours d’arriérés.

    – Un recrutement immédiat pour pallier le manque de personnel ainsi que la garantie de ne plus accumuler d’arriérés.

    – Une analyse des risques psychosociaux, spécifiquement pour les professions à fort taux d’absentéisme pour cause de maladie (de longue durée) suite aux services et séries, du contenu des prestations, du contenu du travail et des conditions de travail.

    – Une évaluation des managers qui ont permis à cette situation de se produire et de perdurer, malgré les nombreuses protestations et avertissements que la SNCB agissait en dehors du cadre légal.

    En outre, nous vous demandons de nous envoyer un aperçu complet du nombre de jours de repos, de jours de compensation et de jours de crédit en retard, par catégorie professionnelle et par région.

    Nous trouvons hallucinant que la SNCB ait laissé cette situation s’envenimer au point de rendre nécessaire une intervention de l’autorité de tutelle. C’est indigne d’une entreprise publique qui est censée donner l’exemple.

    Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.

    Pour le SIC,

    Joachim Permentier,
    Président  OVS-SIC

  • Paiement des jours de compensation : position du SIC

    Paiement des jours de compensation : position du SIC

    Chers collègues,

    C’est avec un grand étonnement et une colère grandissante que nous avons appris ce matin que la SNCB procèdera au paiement obligatoire des jours de compensation en retard.

    Le service public fédéral « bien-être au travail » a analysé, suite à des plaintes, le problème des arriérés des jours de liberté et a posé un ultimatum à la SNCB : octroyer ou payer.

    D’après ce que nous savons, aucune organisation syndicale n’était réellement au courant que ce dossier était en cours de discussion depuis des mois avec la direction de la SNCB.

    Depuis de nombreuses années, entre autres lors des réunions de conciliation au moment des grèves des accompagnateurs de train, le SIC a insisté sur l’illégalité du report des jours de liberté, ainsi que le manque de possibilités suffisantes pour les accorder. La SNCB a, à chaque fois, ignoré le message.

    A l’heure où de nombreux membres du personnel  décrochent à cause du stress et du burnout, où l’octroi des congés est difficile dans de nombreuses catégories professionnelles, où la direction s’acharne sur la moindre petite imperfection et semble même fixer un ultimatum concernant les jours de congés non utilisés, voici qu’arrive soudainement une communication dans laquelle la SNCB regrette que le SPF leur ait donné cet ultimatum et doit, soit disant, procéder au paiement. Les autres options proposées, telles que l’adaptation du plan de transport ou de prévoir du personnel supplémentaire afin d’éliminer les arriérés, n’ont apparemment même pas été envisagées.

    Ceci est honteux ! Les jours qui sont menacés d’être supprimés sont des jours que nous n’avons pas pu passer avec nos familles, des jours fériés que nous avons ratés, des amis que nous n’avons pas vus. Ces jours sont impayables.

    Le SIC attend de la direction qu’elle prenne ses responsabilités envers le personnel. Que les promesses d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée soient tenues.

    Nous utiliserons également tous les moyens à notre disposition pour que les jours de liberté soient accordés et nous examinons les possibilités d’actions en justice.

    Selon le Code pénal social, le fait de ne pas accorder au personnel les jours de repos auxquels il a droit constitue une infraction grave. Nous attendons que les responsables de cette débâcle, résultat d’années de mauvaise gestion, contre le bon sens et malgré plusieurs avertissements, prennent leurs responsabilités, ou que la SNCB ou les responsables politiques le fassent pour eux.

  • Proposition protocole d’accord social : notre opinion

    Proposition protocole d’accord social : notre opinion

    Récemment, la nouvelle proposition de protocole d’accord social a atterri dans notre boîte aux lettres. Cela s’est fait sans tambours ni trompettes ou autres effusions de joie.

    Et cela pour une bonne raison !

    Il n’y a en effet que peu de différences entre cette proposition et son illustre prédécesseur que nous avions reçu il y a quelques années et qui a provoqué chez tous les syndicats des crampes d’estomac spontanées. Le NON fort et clair que notre employeur avait reçu a fait taire la conversation pendant un bon moment. 

    Il y a maintenant un nouveau texte, bien que “nouveau”, doit être interprété ici de manière très large. On appelle cela « du réchauffé ». Les nuances se sont cependant habilement cachées entre les lignes comme notre bon ami Wally. C’est à l’aide d’une loupe qu’il faut chercher les différences.

    Ce qui frappe à la première lecture, c’est le langage brumeux et vague avec lequel notre employeur dévoile ses ambitions. On dirait même un texte religieux qui peut être interprété de toutes sortes de façons. Cela rend bien difficile une analyse approfondie de leurs objectifs. L’interprétation libre qui suit a pour but de nous aider à trouver notre chemin dans le labyrinthe des intentions cachées.

    Le premier danger que l’on peut épingler concerne l’annualisation des heures supplémentaires. Aujourd’hui, les heures supplémentaires doivent être calculées et compensées sur base trimestrielle, ce qui nous semble être déjà un délai très généreux. Nous ne sommes pas dupes du grand danger que représente la compensation sur base annuelle. Cela revient ni plus ni moins à dire que toute notre vie sociale et familiale devra se plier aux désirs de notre patron. 

    En période d’activité intense, vous accumulerez un tas d’heures de prestation que vous récupérerez en périodes calmes. Ainsi, votre vie personnelle sera pour la énième fois sacrifiée sur l’autel de la flexibilité. C’est aussi pourquoi notre employeur lorgne, une fois de plus, avec envie et avec l’eau à la bouche, sur le fascicule 541 (Prestations et repos) et pourquoi, à ses yeux, il faut le modifier à nouveau. Cela commence à ressembler à du fétichisme malsain.

    On trouve quelque part dans le texte un passage très peu clair sur les travailleurs statutaires à temps partiel. Comprendra qui comprendra. Nous, nous n’y voyons qu’un tremplin vers des services coupés. Sur cette pente glissante également, nous ne pouvons que freiner des quatre fers.

    Une fois de plus, les postes à profil sont mis à l’honneur. Certes, il est louable de vouloir mettre la  bonne personne au bon poste. Malheureusement, notre employeur reste très vague sur la manière exacte dont il entend y parvenir et sur la façon dont on exclura l’arbitraire dans le chef des seigneurs locaux afin d’éviter que cela ne devienne le creuset du favoritisme.

    Les nouveaux employés contractuels se verront offrir un nouveau paquet salarial , le “reward plan”. Mais n’ayez crainte, chers employés statutaires et contractuels actuels, vous pourrez également en profiter ! Il s’agit d’un choix libre et individuel. Toutefois, nous vous conseillons de lire très attentivement les petits caractères. Votre statut pourrait bien être menacé, et avec votre signature, vous venez d’ouvrir la porte de la privatisation.

    Bien sûr, dans cet accord, il y a çà et là quelques miettes à ramasser, et cette comparaison est à prendre au pied de la lettre. Un euro de plus sur les chèques-repas, une prolongation de l’assurance hospitalisation et une indemnité vélo. Et c’est tout. Nous pouvons garder ce paragraphe très court…

    90 % de cette proposition d’accord sont des régressions pures et simples, brutales et sans ménagement. 10 % pourraient être interprétés comme des améliorations.

    Conclusion : ce texte est un parfait exemple de total déséquilibre en faveur de l’employeur. Il ne s’agit en aucun cas d’un accord équilibré. Il ne fait aucun doute que les mesures proposées exigeront une fois de plus un effort considérable de notre part et qu’elles constituent un nouvel exercice sans précédent de gain de productivité et de flexibilité.

    Il n’est fait mention nulle part de pistes pour aborder les vrais problèmes de terrain:.

    •         le manque de personnel dans les trains, dans les gares et dans les services de sécurité;
    •         mais aussi les problèmes croissants d’agressions qui y sont liés.
    •         L’octroi de jours de repos et de congés,
    •         un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle.

     Où trouve-t-on dans ce texte brumeux et vague ne fusse que des ébauches de solutions aux problèmes qui nous tiennent éveillés?

    Cette proposition d’accord social nous semble n’être qu’un énième exercice financier conçu pour une armée de comptables et de managers qui n’ont peut-être jamais vu un train de près.

    Mais surtout, il nous semble qu’il s’agit à nouveau d’une occasion ratée d’engager un réel dialogue avec le personnel de terrain. Notre employeur pourrait apprendre beaucoup d’une conversation honnête et constructive…

  • AUGMENTATION INQUIETANTE DES AGRESSIONS ENVERS LE PERSONNEL LE SIC TIRE LA SONNETTE D’ALARME

    AUGMENTATION INQUIETANTE DES AGRESSIONS ENVERS LE PERSONNEL LE SIC TIRE LA SONNETTE D’ALARME

    Le personnel ferroviaire est fréquemment confronté à des d’agressions, c’est une dure réalité. Bien que nous ayons soulevé cette question à maintes reprises auprès des différentes autorités, les mesures nécessaires n’ont pas été prises sur le terrain pour enrayer ce phénomène.
    En raison d’une recrudescence des cas d’agressions, le SIC a lancé la procédure de la sonnette d’alarme. Ci-dessous, le courrier envoyé à Sophie Dutordoir CEO SNCB et Paul Hautekiet, Directeur général HR-RAIL.

     

    SNCB, Mme Sophie DUTORDOIR CEO
    HR-RAIL, M. Paul HAUTEKIET DG

    Bruxelles, le 20 juin 2021

    Procédure de la sonnette d’alarme : agressions et sécurité personnelle du personnel ferroviaire

    Madame l’Administrateur délégué,
    Monsieur le Directeur général,

    Depuis un certain temps, notre organisation met en lumière les problèmes rencontrés par les cheminots dans l’exercice de leurs fonctions et qui constituent une menace pour leur sécurité personnelle.

    Malgré les diverses interventions de notre organisation au sein de différents comités, le nombre d’agressions et de situations conflictuelles reste très élevé dans le domaine ferroviaire. En raison d’un manque de personnel structurel, l’assistance de Securail n’est pas toujours garantie. 

    Pendant ce temps, chez Securail aussi, les accidents du travail dus aux agressions sont en augmentation.

    Ce 19 juin, un accompagnateur de train a été attaqué en gare de Mouscron par une bande armée de couteaux et de bâtons. Il a réussi de justesse à se mettre en sécurité. Quelques jours auparavant, un autre accompagnateur de train avait été agressé par une bande de jeunes qui, après avoir semé le trouble dans la zone de loisirs de Blaarmeersen, avaient été dirigés par les forces de l’ordre vers le premier train à destination de Bruxelles.

    Le manque de sécurité dans les trains et dans les gares ainsi que l’insuffisance de soutien affectent de facto tout le personnel d’exécution. 

    Nous regrettons que la direction Passengers Transport & Security ne prend pas les mesures nécessaires pour leur garantir un maximum de sécurité. 

    Pour cette raison, et conformément aux dispositions du RGPS fascicule 548 art. 176, le Syndicat Indépendant pour Cheminots demande l’activation de la procédure de la sonnette d’alarme.

    Salutations distinguées.

    Au nom du SIC,

    Luc MICHEL

    Président

  • ASSURANCE HOSPITALISATION 2021 : EXPLOSION DES TARIFS

    ASSURANCE HOSPITALISATION 2021 : EXPLOSION DES TARIFS

    Dans le cadre d’un nouvel accord social qui se fait attendre depuis 2019 et ainsi préserver la paix sociale au sein des Chemins de fer belges suite aux actions syndicales de fin 2019, HR RAIL avait promis la poursuite de l’assurance collective hospitalisation en 2021. 

    Nous constatons que les conditions tarifaires 2021 pour les chambres individuelles sont majorées de manière substantielle pour la majeure partie des bénéficiaires (sauf pour les personnes âgées de 60/64 ans et celles de 70 et plus). Ci-dessous, un tableau reprenant tous les tarifs depuis 2019. En 2021, il ne subsiste plus que 3 catégories d’âge.

    Nous avons interrogé le Directeur général HR-RAIL.

    HR-RAIL
    Monsieur Hautekiet
    Directeur général
    Rue de France, 85
    1060 Bruxelles

    Bruxelles, le 02/01/2021

    Monsieur le Directeur général,

    L’assurance hospitalisation 2021 pour les assurés affiliés à la Caisse des Soins de Santé reste gratuite pour la catégorie « chambres à 2 lits ».
    Cependant, nous avons été surpris par la forte augmentation des tarifs 2021 pour la majeure partie des bénéficiaires qu’ils soient ou non affiliés à la Caisse des Soins de Santé.
    Alors que la différence entre les tarifs 2019/2020 ne représentait que quelques pourcents d’augmentation pour l’ensemble des assurés, les montants demandés pour 2021 explosent à pratiquement tous les niveaux sauf pour les personnes âgées de 60 à 64 ans et de 70 ans et plus.
    A titre d’exemples :
    18-19 ans assurés CSS : 48,05 EUR en 2020 – 248,95 EUR en 2021 soit une augmentation de 200,90 EUR
    20-49 ans assurés CSS : 157,34 EUR en 2020 – 248,95 EUR en 2021 soit une augmentation de 91,61 EUR

    Nous avons comparé les prix des assurances collectives hospitalisation de l’Administration fédérale (AG Insurance).
    Nous avons ainsi constaté que plusieurs de ses départements proposaient la gratuité pour tous les assurés actifs, quel que soit l’âge, en chambre à deux lits et un montant annuel forfaitaire de 134,29 EUR en chambre particulière, soit un différentiel de 114,66 EUR par rapport à un cheminot actif âgé de 20 à 64 ans.
    Bien que les couvertures ne soient pas identiques, cela pose question.

    Qu’est-ce qui justifie ces brutales augmentations en sus de l’obligation de tous les membres du ménage d’être couverts dans le même type de chambre ?
    Dans le contrat Assureur AXA/Employeur HR-RAIL, n’y avait-il pas un encadrement des conditions tarifaires ?

    Pourriez-vous analyser notre courrier et nous aviser de vos conclusions ?
    Nous vous en remercions d’avance.

    Veuillez agréer, Monsieur le Directeur général, nos salutations distinguées.

    Au nom du SIC,

    Luc MICHEL
    Président

  • LE SIC EXCLU DES DEBATS RELATIFS AU CORONA

    LE SIC EXCLU DES DEBATS RELATIFS AU CORONA

    Bruxelles, le 2 mai 2020

    Objet : Coronavirus : Non-respect des organes de dialogue social relatifs au bien-être au travail

    Monsieur le Directeur général,

    Le 17/03/2020, les représentants (employeur/syndicats reconnus) siégeant au Comité de Pilotage ont décidé de considérer celui-ci comme seul organe décisionnel dans le contexte de la crise du coronavirus. 

    Ce Comité n’a pourtant aucune compétence légale en matière de bien-être au travail. 

    Cette décision va ainsi à l’encontre des dispositions légales et statutaires régissant les organes de dialogue social relatifs au bien-être au travail. Dans ce cadre, les représentants du Syndicat Indépendant pour Cheminots légalement élus dans divers comités PPT (Infrabel et SNCB) ont été écartés de facto de toutes concertations et informations.

    Entité SNCB

    Depuis le confinement, une grande partie du personnel opérationnel de la SNCB qui a été maintenu en service sur le terrain s’est retrouvé en première ligne dans la gestion de la clientèle. La reprise normale du service des trains le 4 mai s’annonce complexe avec son lot d’incertitudes à différents niveaux. Cependant, le Comité d’Entreprise SNCB PPT, où siège le Syndicat Indépendant pour Cheminots, qui a les compétences en matière de dialogue social relatif au bien-être au travail pour les différentes catégories de son personnel, n’a pas été organisé depuis le lockdown. Il ne prévoit pas de se réunir prochainement. 

    Suite aux retours réguliers d’affiliés de différents sièges de travail, il apparaît manifestement que des agents n’ont pas compris/ne comprennent pas certaines mesures et que des questions restent sans réponse. Le rôle des mandataires du CE PPT était dès lors essentiel pour remonter les informations pertinentes. Apparemment, ce n’était pas l’avis de l’Autorité supérieure.

    Toute la méthodologie pour déterminer les mesures d’un retour progressif à une situation normale a été discutée en Comité de pilotage.

    En Comité national PPT, les analyses de risques ont été présentées et commentées. Les syndicats représentatifs (y compris le SLFP qui n’a pas de mandataire élu dans les 3 Comités d’Entreprise PPT) ont eu l’opportunité de poser des questions et de recevoir des réponses.

    Beaucoup de questions nous ont été/sont posées par nos affiliés depuis le début du lockdown quant aux mesures prises par les Chemins de fer belges. Pour leur apporter des réponses, nous ne pouvions/pouvons que nous référer aux communications des 3 sociétés sur leur site intraweb. 

    En effet, à aucun moment, le SIC n’a été informé des mesures prises ou envisagées au niveau des Chemins de fer belges depuis le confinement du pays. 

    Sous couvert d’efficacité, d’unité et de rapidité de décision, l’exclusion du Syndicat Indépendant pour Cheminots du dialogue social et de l’information relatifs au bien-être au travail est de la discrimination syndicale. 

    Les responsables des Chemins de fer belges ont-ils oublié la Loi et notamment la motivation de l’arrêt 101/2017 de la Cour constitutionnelle mis en œuvre par la Loi du 18 mars 2018 ?

    Partant du constat où le Syndicat Indépendant pour Cheminots a été empêché d’exercer ses prérogatives syndicales (ce qui n’est pas une première), nous nous réservons la possibilité de faire valoir nos droits à différents niveaux.

    Veuillez agréer, Monsieur le Directeur général, nos salutations distinguées.

    Au nom du SIC,

    Luc MICHEL

    Président